L’Arafer, l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, a dévoilé ce lundi 17 juin les cinq projets de lignes qui s’ouvriront à la concurrence d’ici la fin de l’année prochaine. Un seul opérateur a répondu à l’appel, il s’agit de FlixTrain qui, à l’instar de FlixBus, est une filiale du groupe allemand FlixMobility. SNCF Réseaux avait espéré que deux opérateurs alternatifs se montreraient intéressés en début d’année, mais finalement seul FlixTrain a fait acte de candidature.
Les lignes en question, qui représentent 25 arrêts intermédiaires, sont les suivantes : Paris Nord — Bruxelles Nord ; Paris Bercy — Lyon Perrache ; Paris Bercy — Nice en horaire de nuit ; Paris-Bercy — Toulouse ; et Paris Austerlitz — Bordeaux. L’objectif de FlixTrain, comme l’a expliqué à l’AFP Yvan Lefranc-Morin, le directeur général France de l’entreprise, est de proposer une grille tarifaire proche de celle des Intercités. FlixTrain ne se positionne pas sur un modèle TGV ; la société a identifié une demande forte pour des billets bon marché sur ces lignes.
Pour parvenir à des prix bas, FlixTrain fait appel à des partenaires qui possèdent le matériel roulant et le fait circuler sur les lignes. L’entreprise se charge de la planification du réseau ainsi que de la vente des tickets. Les régions ont désormais un mois pour demander à l’Arafer un test d’équilibre économique, qui vise à déterminer si FlixTrain est en mesure de mettre en péril la viabilité d’un service public existant ; ici en l’occurrence, les trains TER régionaux.