Avez-vous réellement besoin d'être physiquement au bureau tous les jours ? Et vos collaborateurs, également ? Réflechissez bien. Aujourd'hui, dans les métiers du tertiaire, l'immense majorité du temps, nous sommes seuls dans un bureau, ou seul entourés de personnes également seules pour travailler... devant un écran. Répondre au téléphone ? Dans un open-space, il faut s'isoler ! Aller dans une salle de réunion dédiée... Dans son bureau, s'il est partagé, faire des signes au voisin d'en face pour s'excuser.
Non, si vous réfléchissez bien à la manière dont vous exercez votre activité, entre 60 et 90 % de votre temps de travail, vous le passez derrière un écran ou un téléphone à la main, ce qui peut se faire, peu ou prou, d'absolument partout. La seule raison de continuer à aller au bureau, ou à faire venir vos collaborateurs, c'est d'abord l'habitude : on reproduit le schéma traditionnel, du temps où au bureau, on avait une... machine à écrire, une secrétaire, des comptables qui travaillaient avec des règles à calcul ou des grosses calculatrices ou des ordinateurs à cartes perforées, des archives, des dossiers. C'était il y a vingt ans, pas plus ! Aujourd'hui, tout est "sur le serveur", le comptable a le même ordinateur que vous, et vous n'avez plus de secrétaire pour taper les courriers "en trois exemplaires".
Outre l'habitude, qui fait que l'on utilise d'ailleurs souvent le mail de la même manière que le courrier postal d'autrefois - en envoyant une pièce jointe dans une mail, qui va faire trois aller-retour, quand le bon sens commande de partager le document sur Google Docs ou maintenant sur Office 365 - il y a aussi l'aspect confiance. Si vos collaborateurs ne viennent pas au bureau et télétravaillent, êtes vous bien certains qu'ils fourniront la même quantité de travail que s'ils étaient au bureau ? C'est là que le mot-clef responsabilité entre en jeu. Pas de confiance sans responsabilisation en face. Apprenez à vos collaborateurs, ou apprenez à vous-mêmes, le sens des responsabilités. Proposez le deal de l'obligation de résultat - les tâches qui doivent être accomplies dans un laps de temps donné - opposée à l'obligation de moyens - quand doit on accomplir la tâche ? Forcément, si elle nécessite de travailler à plusieurs, ou de se parler, de manière synchrone avec les autres collaborateurs, le client, le fournisseur, mais ensuite, où et comment... peut importe !
Oui, la grève SNCF qui fait tourner au ralenti des dizaines de milliers de PME ou grosses boîtes en Ile-de-France, est une opportunité. Car toutes les boîtes ne sont pas impactées par la grève ! Certaines ont déjà des organisations souples, qui sont parfaitement adaptées à ce genre de situations...
Non, si vous réfléchissez bien à la manière dont vous exercez votre activité, entre 60 et 90 % de votre temps de travail, vous le passez derrière un écran ou un téléphone à la main, ce qui peut se faire, peu ou prou, d'absolument partout. La seule raison de continuer à aller au bureau, ou à faire venir vos collaborateurs, c'est d'abord l'habitude : on reproduit le schéma traditionnel, du temps où au bureau, on avait une... machine à écrire, une secrétaire, des comptables qui travaillaient avec des règles à calcul ou des grosses calculatrices ou des ordinateurs à cartes perforées, des archives, des dossiers. C'était il y a vingt ans, pas plus ! Aujourd'hui, tout est "sur le serveur", le comptable a le même ordinateur que vous, et vous n'avez plus de secrétaire pour taper les courriers "en trois exemplaires".
Outre l'habitude, qui fait que l'on utilise d'ailleurs souvent le mail de la même manière que le courrier postal d'autrefois - en envoyant une pièce jointe dans une mail, qui va faire trois aller-retour, quand le bon sens commande de partager le document sur Google Docs ou maintenant sur Office 365 - il y a aussi l'aspect confiance. Si vos collaborateurs ne viennent pas au bureau et télétravaillent, êtes vous bien certains qu'ils fourniront la même quantité de travail que s'ils étaient au bureau ? C'est là que le mot-clef responsabilité entre en jeu. Pas de confiance sans responsabilisation en face. Apprenez à vos collaborateurs, ou apprenez à vous-mêmes, le sens des responsabilités. Proposez le deal de l'obligation de résultat - les tâches qui doivent être accomplies dans un laps de temps donné - opposée à l'obligation de moyens - quand doit on accomplir la tâche ? Forcément, si elle nécessite de travailler à plusieurs, ou de se parler, de manière synchrone avec les autres collaborateurs, le client, le fournisseur, mais ensuite, où et comment... peut importe !
Oui, la grève SNCF qui fait tourner au ralenti des dizaines de milliers de PME ou grosses boîtes en Ile-de-France, est une opportunité. Car toutes les boîtes ne sont pas impactées par la grève ! Certaines ont déjà des organisations souples, qui sont parfaitement adaptées à ce genre de situations...