Offensive judiciaire contre l’alliance
En juillet dernier, alors qu’il était toujours détenu au Japon pour des soupçons de malversations financières, Carlos Ghosn lançait une offensive judiciaire aux Pays-Bas contre l’alliance Renault Nissan Mitsubishi. L’entité est juridiquement basée aux Pays-Bas, où elle est incarnée sous le nom Renault Nissan BV (RNBV). L’ex patron de l’alliance estime que son éviction de la tête de Nissan et de Mitsubishi est illégale. Il réclame 15 millions d’euros d’indemnités aux deux constructeurs japonais, qui sont accusés d’infraction au code du travail du pays.
Ce lundi a eu lieu la première audience publique devant le tribunal d’Amsterdam. Les représentants de l’ancien roi de l’automobile, parti se réfugier au Liban, ont exigé la diffusion publique de documents internes aux deux entreprises japonaises. Des pièces indispensables selon eux pour faire la lumière sur la manière dont les deux constructeurs ont décidé de limoger Carlos Ghosn.
Ce lundi a eu lieu la première audience publique devant le tribunal d’Amsterdam. Les représentants de l’ancien roi de l’automobile, parti se réfugier au Liban, ont exigé la diffusion publique de documents internes aux deux entreprises japonaises. Des pièces indispensables selon eux pour faire la lumière sur la manière dont les deux constructeurs ont décidé de limoger Carlos Ghosn.
Nissan contre-attaque
Roeland de Mol, l’avocat de Carlos Goshn, a expliqué à l’AFP que son client contestait son limogeage et qu’il estimait que les chances d’avoir un « véritable débat sur le fond à court terme » avaient « considérablement augmenté ». Il précise également que les pièces demandées doivent être produites, puisqu’il s’agit de documents sur lesquels les deux groupes ont « fondé leurs reproches ».
Du côté de Nissan, on indique que de nombreux documents ont déjà été fournis depuis le début de cette histoire. Pour le constructeur, les avocats de Carlos Ghosn veulent « partir à la pêche » sans vraiment savoir ce qu’ils veulent y trouver. C’est le 26 mars que les représentants des deux entreprises présenteront leurs arguments.
Du côté de Nissan, on indique que de nombreux documents ont déjà été fournis depuis le début de cette histoire. Pour le constructeur, les avocats de Carlos Ghosn veulent « partir à la pêche » sans vraiment savoir ce qu’ils veulent y trouver. C’est le 26 mars que les représentants des deux entreprises présenteront leurs arguments.