Mouvement social au sein de TotalEnergies : moins de carburants produit
À cause de l'inflation qui rend les fins de mois très compliquées, les salariés du groupe TotalEnergies, appuyés par la CGT, ont demandé au groupe pétrolier une augmentation des salaires de l'ordre de 10%. Les ayant déjà augmenté de 3,5% au cours de l'année 2022, la direction propose, à la place, la table ronde des négociations dès novembre, au lieu de janvier 2023 comme c'était initialement prévu.
Mais conséquences, plusieurs raffineries sont à l'arrêt. Même si le groupe assure que seule celle de Normandie, qui représente tout de même 20% de l'activité, est la seule arrêtée, selon la CGT, c'est 70% des raffineries qui ne sont plus au travail. De quoi réduire considérablement les productions de carburant.
Mais conséquences, plusieurs raffineries sont à l'arrêt. Même si le groupe assure que seule celle de Normandie, qui représente tout de même 20% de l'activité, est la seule arrêtée, selon la CGT, c'est 70% des raffineries qui ne sont plus au travail. De quoi réduire considérablement les productions de carburant.
Toujours plus d'automobilistes à la pompe
Mais depuis septembre 2022, le gouvernement offre une ristourne de 30 centimes à la pompe pour aider les Français. Et TotalEnergies propose également un rabais de 18 centimes. Alors ce sont des milliers d'automobilistes qui se ruent dans les stations-services du groupe pétrolier pour faire le plein à moindre coût. Le groupe a enregistré une affluence de « 30% » supérieure à la normale. Problème, les stations sont maintenant en rupture de stock. En Provence, par exemple, 166 stations sur 397 sont incapables de répondre à la demande. À Paris, la moitié des 40 stations de TotalEnergies n'ont plus une goutte de carburant.
Le groupe reste serein. Il affirme avoir mis en place des « moyens logistiques » supplémentaires et assure « qu'il n'y a pas de manque de carburants car TotalEnergies a constitué des stocks et procède actuellement à des imports réguliers ».