Commander un repas en livraison, une pratique toujours marginale
Le troisième confinement a été une dure épreuve pour les restaurateurs. Le nombre de commandes en livraison a certes été multiplié par 2,7 par rapport au premier trimestre 2020, il n’en reste pas moins que cette pratique reste marginale dans notre société (elle concerne chaque mois 5 à 6% des Français seulement). La généralisation de ce mode de distribution, de même que la vente à emporter, n’ont donc pas permis de redresser le chiffre d’affaires dans le secteur. Selon le cabinet Kantar, le chiffre d’affaires des établissements a chuté de 42% sur un an.
Et cela se comprend : avec la pérennisation du télétravail, dont la pratique a plus que doublé (16% de foyers télétravailleurs au 1er trimestre 2021 contre 7% avant la crise), le besoin de se restaurer hors du domicile a diminué.
Et cela se comprend : avec la pérennisation du télétravail, dont la pratique a plus que doublé (16% de foyers télétravailleurs au 1er trimestre 2021 contre 7% avant la crise), le besoin de se restaurer hors du domicile a diminué.
Restauration hors domicile : pour entrevoir une reprise du secteur, il faudra attendre 2021
Toujours est-il que les Français ont continué à consommer des plats de restaurants en vente à emporter, même si la fréquence d’achat et les montants dépensés ont diminué considérablement. La même étude de Kantar nous apprend qu’un peu plus de 60% des Français ont réalisé un achat en restauration hors domicile chaque mois depuis la deuxième vague de restrictions mises en place à l’automne 2020.
Autre enseignement de cette étude : l’essentiel des visites perdues (3/4) sont attribuables à l’arrêt des visites au restaurant par les classes socio-économiques les moins favorisées.
S’agissant des prévisions pour les mois à venir, Kantar anticipe une reprise progressive. Selon les spécialistes du cabinet, le secteur n’aura vraisemblablement pas complètement retrouvé son rythme de croisière en fin d’année. Kantar estime que sur la fin d’année 2021, le niveau de dépenses en restauration hors domicile sera 12% moins élevé que celui de 2019.
Autre enseignement de cette étude : l’essentiel des visites perdues (3/4) sont attribuables à l’arrêt des visites au restaurant par les classes socio-économiques les moins favorisées.
S’agissant des prévisions pour les mois à venir, Kantar anticipe une reprise progressive. Selon les spécialistes du cabinet, le secteur n’aura vraisemblablement pas complètement retrouvé son rythme de croisière en fin d’année. Kantar estime que sur la fin d’année 2021, le niveau de dépenses en restauration hors domicile sera 12% moins élevé que celui de 2019.