En attente du prêt garanti
Le secteur de l'ameublement est en proie à de profonds changements, suite au confinement de deux mois qui a suspendu l'activité et, pour certaines enseignes, accéléré les difficultés. Alinéa a ainsi déposé le bilan il y a quelques jours, et l'inquiétude est forte concernant Conforama. Le groupe a demandé un prêt garanti par l'État de 300 millions d'euros, mais une des banques se fait tirer l'oreille pour apporter sa contribution. BNP Paribas n'a pas participé à la dernière réunion du Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri), qui regroupe LCL, HSBC, le Crédit du Nord et donc, la BNP Paribas. L'État a beau avoir porté sa garantie à 90%, l'établissement bancaire rechigne toujours, au grand dam des syndicats qui ont tiré la sonnette d'alarme.
Si Conforama n'obtient pas ce prêt garanti, l'enseigne se rapprocherait d'un redressement judiciaire qui pourrait arriver rapidement, d'ici quelques semaines. Avant la crise sanitaire, l'entreprise avait déjà lancé un plan de restructuration, et le confinement a précipité les pertes. D'ailleurs, Conforama n'a rouvert que 20 magasins de son réseau, qui compte 200 points de vente. Par ailleurs, la trésorerie actuelle ne permet plus de payer les fournisseurs.
Si Conforama n'obtient pas ce prêt garanti, l'enseigne se rapprocherait d'un redressement judiciaire qui pourrait arriver rapidement, d'ici quelques semaines. Avant la crise sanitaire, l'entreprise avait déjà lancé un plan de restructuration, et le confinement a précipité les pertes. D'ailleurs, Conforama n'a rouvert que 20 magasins de son réseau, qui compte 200 points de vente. Par ailleurs, la trésorerie actuelle ne permet plus de payer les fournisseurs.
But a fait part de son intérêt
Une situation critique donc, pour la troisième plus grande enseigne d'ameublement en France, derrière Ikea et But. Ce dernier est intéressé par une reprise, comme l'explique Le Figaro et comme le confirme Conforama : « But s’est rapproché de nous, mais ne souhaite acquérir l’enseigne que dans le cadre d’un rachat d’actifs au tribunal », indique le groupe. L'offre mise sur la table par But ne présente pas suffisamment de garanties, selon la direction de Conforama qui continue à miser sur un prêt pour sortir de l'ornière.
Alexandre Falck, le PDG de But, explique qu'en cas de rachat, les priorités iront vers l'emploi au sein des deux enseignes, « mais aussi nos fournisseurs, qui sont en partie les mêmes que ceux de Conforama et sont donc actuellement mis à mal par ces difficultés ». But serait prêt à investir de 200 à 300 millions d'euros pour mettre la main sur les actifs de Conforama.
Alexandre Falck, le PDG de But, explique qu'en cas de rachat, les priorités iront vers l'emploi au sein des deux enseignes, « mais aussi nos fournisseurs, qui sont en partie les mêmes que ceux de Conforama et sont donc actuellement mis à mal par ces difficultés ». But serait prêt à investir de 200 à 300 millions d'euros pour mettre la main sur les actifs de Conforama.