Budget 2025 : 1,55 milliard d’euros au bénéfice de 81 projets industriels
Le budget 2025 consacre un volet important à la décarbonation. Un amendement qui vient d’être déposé au Sénat alloue ainsi 1,55 milliard d’euros pour soutenir les sites industriels très émetteurs dans leur transition vers des procédés moins polluants. Cette initiative s’inscrit dans la Stratégie nationale bas carbone, qui fixe un objectif de réduction de 26 millions de tonnes de CO2 d’ici 2030. Parmi les solutions envisagées, l’amélioration de l’efficacité énergétique et le déploiement des techniques de capture et de stockage de CO2 (CCS) sont prioritaires.
Ces techniques, particulièrement adaptées aux émissions résiduelles issues de la production de matériaux comme la chaux et le ciment, permettent de limiter les émissions là où les méthodes conventionnelles ne suffisent pas. À ce jour, 81 projets industriels sont identifiés, dont 50 sites émettant à eux seuls 60% des émissions industrielles françaises. Cette enveloppe, en complément des 10 milliards d'euros déjà programmés pour la décarbonation des plus gros pollueurs, doit aider les entreprises à atteindre une baisse de 50% de leurs émissions entre 2015 et 2030.
Ces techniques, particulièrement adaptées aux émissions résiduelles issues de la production de matériaux comme la chaux et le ciment, permettent de limiter les émissions là où les méthodes conventionnelles ne suffisent pas. À ce jour, 81 projets industriels sont identifiés, dont 50 sites émettant à eux seuls 60% des émissions industrielles françaises. Cette enveloppe, en complément des 10 milliards d'euros déjà programmés pour la décarbonation des plus gros pollueurs, doit aider les entreprises à atteindre une baisse de 50% de leurs émissions entre 2015 et 2030.
Les subventions à l’industrie, un moyen d’éviter qu’elle ne délocalise
Dans un contexte de forte concurrence internationale, les efforts de décarbonation sont également motivés par des enjeux de compétitivité. Les industries européennes, y compris françaises, subissent la pression des subventions massives des États-Unis et de la Chine, particulièrement dans des secteurs stratégiques comme l’automobile et la chimie. Cette situation est exacerbée par des coûts énergétiques et salariaux plus élevés en France, menaçant la survie de certaines entreprises locales. Le gouvernement voit donc dans ces subventions une nécessité pour maintenir la présence des industries sur le sol français, face à des marchés internationaux souvent moins exigeants en matière environnementale.
La réforme du marché carbone européen, attendue dans le cadre du futur « Clean Industrial Act », pourrait renforcer cette dynamique en favorisant les entreprises ayant pris des mesures de réduction d'émissions. En parallèle, les initiatives de décarbonation sont envisagées comme un levier de compétitivité, de réindustrialisation et de création d’emplois, permettant à la France de participer activement à la transition énergétique mondiale tout en consolidant son tissu industriel.
La réforme du marché carbone européen, attendue dans le cadre du futur « Clean Industrial Act », pourrait renforcer cette dynamique en favorisant les entreprises ayant pris des mesures de réduction d'émissions. En parallèle, les initiatives de décarbonation sont envisagées comme un levier de compétitivité, de réindustrialisation et de création d’emplois, permettant à la France de participer activement à la transition énergétique mondiale tout en consolidant son tissu industriel.