Réduction massive des dépenses publiques et report de l’indexation des retraites
Le projet de budget 2025, envoyé par le gouvernement au Haut Conseil des finances publiques, promet la réduction du déficit public à 5% du PIB et des économies de 40 milliards d’euros. Pour réaliser ces économies, l'État va concentrer ses efforts sur la réduction des dépenses publiques, représentant un peu plus de la moitié des 40 milliards d’économies attendues. Les ministères devront réduire leur budget de 5 milliards d’euros supplémentaires en plus des 15 milliards déjà prévus, tandis que les opérateurs de l'État, comme les agences publiques, verront aussi leurs dépenses diminuer. Parmi les secteurs les plus touchés, les aides aux entreprises feront l'objet de révisions, soulignant un recentrage des priorités gouvernementales vers une meilleure maîtrise des finances publiques.
Le report de l’indexation des retraites au 1er juillet 2025 est une autre mesure clé du projet de loi de finances. Ce décalage permettra de limiter la croissance des dépenses de sécurité sociale, qui sont, avec l'assurance maladie, un autre levier pour générer près d'un tiers des économies totales. Le taux d'augmentation des dépenses de santé sera fixé à 2,8%, bien en dessous des besoins anticipés. Les collectivités locales seront également incitées à restreindre leurs dépenses pour contribuer à cet effort de redressement budgétaire.
Le report de l’indexation des retraites au 1er juillet 2025 est une autre mesure clé du projet de loi de finances. Ce décalage permettra de limiter la croissance des dépenses de sécurité sociale, qui sont, avec l'assurance maladie, un autre levier pour générer près d'un tiers des économies totales. Le taux d'augmentation des dépenses de santé sera fixé à 2,8%, bien en dessous des besoins anticipés. Les collectivités locales seront également incitées à restreindre leurs dépenses pour contribuer à cet effort de redressement budgétaire.
Augmentation des recettes fiscales et taxation ciblée
Concernant les recettes, une hausse temporaire et exceptionnelle de la fiscalité des très grandes entreprises ainsi que des individus les plus fortunés est prévue, mais les détails de ces mesures restent à préciser. Cette augmentation devrait permettre de générer près de 20 milliards d’euros de recettes supplémentaires. Toutefois, l’exécutif reste prudent quant à l’impact de ces hausses fiscales sur l’économie, anticipant que les mesures de redressement budgétaire pourraient freiner la croissance économique, estimée à 1,1% en 2025, un chiffre légèrement inférieur aux prévisions de l’OCDE et du FMI.
En parallèle, de nouvelles mesures liées à la transition écologique, telles que le malus sur les véhicules polluants, seront mises en place pour favoriser un modèle économique plus durable tout en augmentant les recettes de l’État. Malgré ces efforts, la dette publique devrait continuer à augmenter, passant de 113% du PIB en 2024 à 115% en 2025, avec une décrue espérée seulement à l’horizon 2029.
En parallèle, de nouvelles mesures liées à la transition écologique, telles que le malus sur les véhicules polluants, seront mises en place pour favoriser un modèle économique plus durable tout en augmentant les recettes de l’État. Malgré ces efforts, la dette publique devrait continuer à augmenter, passant de 113% du PIB en 2024 à 115% en 2025, avec une décrue espérée seulement à l’horizon 2029.