Une dernière réunion qui est tombée à l’eau
Jeudi 12 novembre 2020, la dernière réunion entre le gouvernement, représenté par la ministre de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher, la direction de Bridgestone et les syndicats a eu lieu : c’était la dernière durant laquelle l’exécutif a une nouvelle fois tenté de proposer son plan de sauvegarde du site. Mais la direction de l’équipementier japonais l’a refusé. Résultat : la ministre, à la sortie de la réunion, n’a pas pu faire autre chose qu’annoncer la fermeture de l’usine de Béthune.
« Bridgestone a fermé la porte, Bridgestone quitte le site de Béthune », a déclaré la ministre avant de continuer : « le scénario qui visait à maintenir une activité de production de pneus pilotée par Bridgestone a été refermé ». Cette fermeture entraînera la suppression des 863 postes que compte le site, alors que le plan du gouvernement prévoyait la sauvegarde de près de 550 d’entre eux, ainsi qu’un investissement pour moderniser l’usine.
« Bridgestone a fermé la porte, Bridgestone quitte le site de Béthune », a déclaré la ministre avant de continuer : « le scénario qui visait à maintenir une activité de production de pneus pilotée par Bridgestone a été refermé ». Cette fermeture entraînera la suppression des 863 postes que compte le site, alors que le plan du gouvernement prévoyait la sauvegarde de près de 550 d’entre eux, ainsi qu’un investissement pour moderniser l’usine.
Trouver des solutions pour sauver l’usine
Avec la fermeture de l’option Bridgestone, que le géant japonais explique par la nécessité de « sauvegarder la compétitivité » du groupe en Europe, le gouvernement ne peut que tenter de trouver une autre solution… avec Bridgestone. « La recherche d'un repreneur au sein du secteur du pneu en partenariat avec Business France et la recherche d'activités hors pneus, ont permis l'identification de 10 opportunités dont 4 projets déjà bien définis », a déclaré le groupe japonais dans un communiqué de presse.
« L'espoir ce n’est pas que le drapeau de Bridgestone soit sur l'usine, c'est qu'à l'intérieur de l'usine, il y ait des gens qui continuent à travailler », a précisé la ministre de l’Industrie.
« L'espoir ce n’est pas que le drapeau de Bridgestone soit sur l'usine, c'est qu'à l'intérieur de l'usine, il y ait des gens qui continuent à travailler », a précisé la ministre de l’Industrie.