Le divorce entre le Royaume-Uni et l'Union européenne sera consommé en mars 2019. Au fil de négociations difficiles, les deux parties ont cependant convenu d'une période de transition qui rend le Brexit pour « doux », les entreprises ayant gagné un peu de temps pour se préparer au choc. C'est le cas aussi des institutions financières basées dans la City de Londres, qui vont devoir déménager une partie de leurs activités et de leurs emplois sur le continent. Plusieurs métropoles européennes se battent pour obtenir le plus de postes possibles, comme c'est le cas de Paris, soutenu par un gouvernement qui a multiplié les dispositions favorables au secteur financier.
Ce travail de fond va peut-être payer. Dans une étude, Reuters annonce que le nombre d'emplois déménagés de la City vers Paris sera plus important qu'à Francfort et Dublin, deux des principaux concurrents de la capitale française. La place financière de Paris devrait ainsi accueillir 2 280 postes, contre 1 420 pour Francfort et 612 pour Dublin. Et ce, sans compter les 200 postes issus de la délocalisation de l'Autorité bancaire européenne. C'est HSBC qui fournira le gros des troupes à Paris, suivi par Goldman Sachs et Bank of America.
Ce que cette étude révèle également, c'est que le secteur financier, soulagé par la tournure prise par les négociations entre Londres et Bruxelles, a réduit de moitié le nombre de postes à relocaliser dans l'Union européenne. En tout, les banques et les établissements financiers installés au Royaume-Uni comptent déménager 4 798 postes, moitié moins que lors du précédent sondage de l'automne dernier.
Ce travail de fond va peut-être payer. Dans une étude, Reuters annonce que le nombre d'emplois déménagés de la City vers Paris sera plus important qu'à Francfort et Dublin, deux des principaux concurrents de la capitale française. La place financière de Paris devrait ainsi accueillir 2 280 postes, contre 1 420 pour Francfort et 612 pour Dublin. Et ce, sans compter les 200 postes issus de la délocalisation de l'Autorité bancaire européenne. C'est HSBC qui fournira le gros des troupes à Paris, suivi par Goldman Sachs et Bank of America.
Ce que cette étude révèle également, c'est que le secteur financier, soulagé par la tournure prise par les négociations entre Londres et Bruxelles, a réduit de moitié le nombre de postes à relocaliser dans l'Union européenne. En tout, les banques et les établissements financiers installés au Royaume-Uni comptent déménager 4 798 postes, moitié moins que lors du précédent sondage de l'automne dernier.