Carnets de l'Economie

Bordeaux-Toulouse, Bordeaux-Dax : les lignes à grande vitesse validées




Aurélien Delacroix
27/09/2015

327 km de lignes, de cinq à sept ans de travaux, un coût de 8,3 milliards d'euros : les chiffres sont impressionnants, mais ils ne font pas peur au gouvernement qui a donné son feu vert à la création des deux lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax.


© Shutterstock/EconomieMatin
© Shutterstock/EconomieMatin
Enchanté, le maire de Bordeaux Alain Juppé — également candidat à la primaire de droite pour les élections présidentielles — a salué l'annonce des autorités, estimant qu'il s'agissait d'une « bonne nouvelle pour Bordeaux et l'Aquitaine ». C'est, évidemment, également le cas d'Alain Vidalies, le secrétaire d'État aux transports, qui a déclaré que « le soutien du gouvernement aux LGV Bordeaux-Dax et Toulouse marque une étape importante pour l'avenir de l'arc Atlantique et du Sud-Ouest ».

Mais d'autres sont plus circonspects. C'est le cas de José Bové, eurodéputé Europe Ecologie-Les Verts (EELV), qui a rappelé l'avis négatif de la Commission d'enquête publique. Cette commission, dont le jugement est consultatif, a estimé que les autorités n'avaient pas suffisamment pris en compte les aspects environnementaux de ce projet. De même, les alternatives à la grande vitesse n'auraient pas été suffisamment étudiées, et que les zones rurales et les villes moyennes allaient souffrir de la « métropolisation » des villes sur le tracé.

Les premiers trains circuleront entre Bordeaux et Toulouse en 2024, et en 2027 entre Bordeaux et Dax, si les travaux se déroulent sans heurts.


Tags : tgv








Décideurs

Nvidia rejoint le Dow Jones, Intel le quitte

Voiture électrique : BMW commence à critiquer le projet de l’UE

Google condamné pour son monopole sur les recherches Internet

Crédit Mutuel : Daniel Baal prend les rênes du groupe