Limiteur de vitesse : un seul prestataire pour la plupart des marques de voitures
À partir de juillet 2022, les voitures, utilitaires et poids lourds neufs devront être équipés d’un limiteur de vitesse (« Intelligent Speed Assistance », ou « ISA » en anglais). À partir de 2024, tous les autres véhicules seront concernés. Cette décision vient d’être prise par la Commission européenne, pour laquelle le problème de la mortalité sur les routes préoccupe beaucoup.
Concrètement, il s’agira d’un dispositif GPS qui déterminera la vitesse de circulation du véhicule et la comparera à celle autorisée (les informations seront puisées dans des cartes numériques). Selon les informations du média spécialisé Autoevolution, en amont de l’adoption de cette réglementation, la plupart des constructeurs automobiles ont fait le choix de confier la conception de leur dispositif ISA à la société HERE, un fournisseur majeur de cartes routières. Son système « HERE ISA Map » équiperait les voitures des marques Mercedes, Hyundai, BMW, Volkswagen et Toyota, croit savoir Autoevolution.
Concrètement, il s’agira d’un dispositif GPS qui déterminera la vitesse de circulation du véhicule et la comparera à celle autorisée (les informations seront puisées dans des cartes numériques). Selon les informations du média spécialisé Autoevolution, en amont de l’adoption de cette réglementation, la plupart des constructeurs automobiles ont fait le choix de confier la conception de leur dispositif ISA à la société HERE, un fournisseur majeur de cartes routières. Son système « HERE ISA Map » équiperait les voitures des marques Mercedes, Hyundai, BMW, Volkswagen et Toyota, croit savoir Autoevolution.
Le nombre de tués sur les routes ne diminue pas assez rapidement
Si la Commission européenne met en place une telle réglementation, c’est parce que le nombre de tués sur les routes ne baisse pas assez rapidement. En 2020, 18.844 personnes ont perdu la vie sur les routes d’Europe. Un certain progrès est au rendez-vous certes, car c’est 10.847 de moins qu’en 2010, soit une baisse de 37%. Toujours est-il que ce progrès n’est pas suffisant. En 2010, la Commission européenne avait fixé l’objectif de faire diminuer la mortalité routière de 50%. En 2020, seul un État membre, à savoir la Grèce, a diminué la sienne de plus de 50% (-54% très exactement).
À noter que la France ne figure même pas parmi les meilleurs élèves : les pays ayant fait diminuer leur mortalité routière de la façon la plus spectaculaire ont été le Portugal, l’Espagne, la Croatie, la Belgique, la Slovénie, l’Italie, la Lituanie, la Bulgarie, le Danemark, l’Autriche et la Hongrie (avec une baisse moyenne de 37%).
À noter que la France ne figure même pas parmi les meilleurs élèves : les pays ayant fait diminuer leur mortalité routière de la façon la plus spectaculaire ont été le Portugal, l’Espagne, la Croatie, la Belgique, la Slovénie, l’Italie, la Lituanie, la Bulgarie, le Danemark, l’Autriche et la Hongrie (avec une baisse moyenne de 37%).