La mesure, annoncée ce mardi, concernera les logements occasionnels des 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements de Paris. Il s'agit pour Airbnb de faire respecter la limite légale, qui est de 120 jours de location par an. Une durée censée empêcher les abus de certains propriétaires qui louent leurs biens à l'année, contribuant à réduire l'offre locative dans le centre de Paris, tout en limitant un tourisme qui peut être jugé envahissant.
Dans les faits, Airbnb va mettre en place un compteur sur les annonces des arrondissements concernés. L'hôte sera donc en mesure de connaitre rapidement le nombre de nuitées qu'il lui reste à louer. La plateforme de location entre particuliers a déjà fait de même à Londres et à Amsterdam, avec des résultats donnant satisfaction : la réduction du nombre de logements loués au-delà des délais légaux va jusqu'au trois quarts.
Paris est un des plus importants marchés européens et mondiaux pour Airbnb, qui y compte 65 000 logements. Le service, qui explique au passage que la pénurie de logements dans la capitale existant bien avant son arrivée (nais il y a sans doute contribué, pourrait-on lui rétorquer), indique aussi que la vaste majorité des logeurs à Paris n'ont qu'un seul hébergement — c'est le cas de 93% d'entre eux. À Paris, le revenu médian est de 2 300 euros pour 33 nuitées par an ; l'activité d'Airbnb a représenté 1,7 milliard d'euros pour la communauté qui utilise ses services.
Dans les faits, Airbnb va mettre en place un compteur sur les annonces des arrondissements concernés. L'hôte sera donc en mesure de connaitre rapidement le nombre de nuitées qu'il lui reste à louer. La plateforme de location entre particuliers a déjà fait de même à Londres et à Amsterdam, avec des résultats donnant satisfaction : la réduction du nombre de logements loués au-delà des délais légaux va jusqu'au trois quarts.
Paris est un des plus importants marchés européens et mondiaux pour Airbnb, qui y compte 65 000 logements. Le service, qui explique au passage que la pénurie de logements dans la capitale existant bien avant son arrivée (nais il y a sans doute contribué, pourrait-on lui rétorquer), indique aussi que la vaste majorité des logeurs à Paris n'ont qu'un seul hébergement — c'est le cas de 93% d'entre eux. À Paris, le revenu médian est de 2 300 euros pour 33 nuitées par an ; l'activité d'Airbnb a représenté 1,7 milliard d'euros pour la communauté qui utilise ses services.