78% des contrats offrent un taux de distribution inférieur à 70%
L’engouement des Français pour l’assurance vie ne se dément pas. À fin octobre 2019, l’encours des contrats s’élevait à 1.779 milliards d’euros, en progression de 5% sur un an. Cela, alors même que le rendement de ces produits est orienté à la baisse. Et la faute n’est pas uniquement aux moindres performances des actifs sous-jacents. Dans son étude annuelle sur le sujet, l’association de défense des consommateurs Consommation, logement et cadre de vie (CLCV) attire notre attention sur le « taux de distribution », à savoir le ratio entre le rendement des actifs sous-jacents et la rémunération servie aux souscripteurs des contrats. Et là, la grande majorité des assureurs ne jouent pas le jeu.
En moyenne sur 8 ans, le taux de distribution de l’ensemble des contrats analysés s’élève à 70,3%. Des 224 contrats analysés, 49 offrent un taux de distribution d’au moins 70%. À l’autre bout de l’échelle, quatre contrats, tous fermés à la souscription certes (Assur Écureuil, Écureuil Projet et Garantie Retraite Euros distribués par la Caisse d’Épargne ainsi que Plan Jinko distribué par Crédit Mutuel Nord Europe) offrent même un taux de distribution inférieur à 50%. À noter qu’en 2018, le taux de distribution est par ailleurs en baisse de 3 points par rapport à 2017 (70,3% contre 73,3%).
En moyenne sur 8 ans, le taux de distribution de l’ensemble des contrats analysés s’élève à 70,3%. Des 224 contrats analysés, 49 offrent un taux de distribution d’au moins 70%. À l’autre bout de l’échelle, quatre contrats, tous fermés à la souscription certes (Assur Écureuil, Écureuil Projet et Garantie Retraite Euros distribués par la Caisse d’Épargne ainsi que Plan Jinko distribué par Crédit Mutuel Nord Europe) offrent même un taux de distribution inférieur à 50%. À noter qu’en 2018, le taux de distribution est par ailleurs en baisse de 3 points par rapport à 2017 (70,3% contre 73,3%).
Transférer son capital vers un nouveau contrat peut être un choix judicieux (ou pas)
L’analyse réalisée par CLCV montre d’ailleurs que des taux de rendement bas sont caractéristiques des contrats fermés à la commercialisation. Face à ce constat, l’association invite les épargnants détenant ces contrats à profiter des possibilités de transfert, au sein d’une même compagnie. Il convient néanmoins d’examiner scrupuleusement les garanties offertes par le nouveau contrat.
Dans un environnement de taux bas, le bon sens nous dit qu’il aurait été judicieux d’orienter son épargne vers les contrats en unités de compte. Mais CLCV formule là aussi une mise en garde : l’association invite les épargnants à vérifier les frais de gestion, ces derniers étant systématiquement plus élevés sur les unités de compte (0,88% en moyenne) par rapport aux fonds en euros (0,77% en moyenne). L’association estime que des frais aussi élevés n’ont pas lieu d’être car, non seulement avec les unités de compte, les épargnants sont les seuls à porter le risque, mais les compagnies les surfacturent. « Cette pratique est d’autant plus choquante que les assureurs perçoivent des rétrocessions de la part des gestionnaires d’unités de compte », peut-on lire dans l’étude de CLCV.
Dans un environnement de taux bas, le bon sens nous dit qu’il aurait été judicieux d’orienter son épargne vers les contrats en unités de compte. Mais CLCV formule là aussi une mise en garde : l’association invite les épargnants à vérifier les frais de gestion, ces derniers étant systématiquement plus élevés sur les unités de compte (0,88% en moyenne) par rapport aux fonds en euros (0,77% en moyenne). L’association estime que des frais aussi élevés n’ont pas lieu d’être car, non seulement avec les unités de compte, les épargnants sont les seuls à porter le risque, mais les compagnies les surfacturent. « Cette pratique est d’autant plus choquante que les assureurs perçoivent des rétrocessions de la part des gestionnaires d’unités de compte », peut-on lire dans l’étude de CLCV.