La production de la petite citadine de Daimler a commencé en 1998 et elle ne s’est pas arrêtée depuis. Autant dire que l’arrêt annoncé par le groupe automobile allemand représente un choc symbolique pour l’usine en Moselle. Daimler, propriétaire entre autres de Mercedes-Benz, a soutenu la carrière de la Smart durant toutes ces années, quitte à perdre beaucoup d’argent. La filiale a affiché des pertes jusqu’à 700 millions d’euros par an… En 2018, il ne s’en est vendu qu’un peu moins de 7 500 unités, un volume en retrait de près de 9% par rapport à l’année précédente.
L’usine de Hambach a ressenti le contre-coup des ventes médiocres. La production devrait ainsi passer de 500 véhicules par jour, à 75 seulement. Malgré tout, Daimler a annoncé un investissement de 500 millions d’euros pour la ligne de production française, afin de moderniser les installations et permettre l’assemblage des modèles électriques. Voilà qui tombe à pic, puisque les 800 salariés de Hambach vont produire le nouveau SUV électrique de la marque. « Tous les emplois seront pérennisés à travers notre nouveau projet industriel qui consistera à créer une nouvelle ligne d'assemblage pour la construction d'un SUV électrique de la marque Mercedes à Hambach », a confirmé Serge Siebert, le PDG de Smart France, au Républicain Lorrain.
En ce qui concerne l’avenir de la Smart, il est assuré au moins en Chine. Le constructeur chinois Geely s’est porté acquéreur de 50% du capital de Smart. La production va être délocalisée en Chine, mais la version électrique du véhicule. Les projections de ventes sont importantes : la demande devrait passer de 2 millions 2020 à 16 millions en 2030. Il ne reste plus qu’à donner le goût de la Smart aux consommateurs chinois.
L’usine de Hambach a ressenti le contre-coup des ventes médiocres. La production devrait ainsi passer de 500 véhicules par jour, à 75 seulement. Malgré tout, Daimler a annoncé un investissement de 500 millions d’euros pour la ligne de production française, afin de moderniser les installations et permettre l’assemblage des modèles électriques. Voilà qui tombe à pic, puisque les 800 salariés de Hambach vont produire le nouveau SUV électrique de la marque. « Tous les emplois seront pérennisés à travers notre nouveau projet industriel qui consistera à créer une nouvelle ligne d'assemblage pour la construction d'un SUV électrique de la marque Mercedes à Hambach », a confirmé Serge Siebert, le PDG de Smart France, au Républicain Lorrain.
En ce qui concerne l’avenir de la Smart, il est assuré au moins en Chine. Le constructeur chinois Geely s’est porté acquéreur de 50% du capital de Smart. La production va être délocalisée en Chine, mais la version électrique du véhicule. Les projections de ventes sont importantes : la demande devrait passer de 2 millions 2020 à 16 millions en 2030. Il ne reste plus qu’à donner le goût de la Smart aux consommateurs chinois.