Bientôt un Netflix façon Apple ? Les indices se multiplient
Déjà présent sur le terrain de jeu de Spotify avec Apple Music, lancé en juin 2015, Apple s’apprêterait à s’aventurer sur le marché de films et séries à la demande. Une telle supposition a été émise par Paolo Pescatore, le Vice-président de la division Multiplay et médias du think-tank CCS Insight. Selon lui, Apple pourrait très bien surfer d’une part sur la tendance à consommer des contenus vidéo en différé, via des sites de type de Netflix, et d’autre part sur la tendance au « binge watching », ou visionnage compulsif et d’épisodes de séries l'une après l'autre, sans s'arrêter.
Selon Paolo Pescatore, le fait qu’Apple ait embauché Jamie Erlicht et Zack Van Amburg, deux anciens responsables de Sony, n’est pas un hasard. C’est grâce à eux que Sony a pu mettre la main sur des séries à succès telles que Breaking Bad, The Goldbergs, Justified, Preacher, The Blacklist, Bloodline, The Crown, Rescue Me, The Shield et Sneaky Pete. Deuxième indice, en octobre 2017, Apple a signé avec Amblin Television, la société de Steven Spielberg, et NBCUniversal, pour faire produire une nouvelle saison de la série de science-fiction Amazing Stories, qui a connu un succès considérable au moment de sa diffusion entre 1985 et 1987. Même si à l’époque Apple a préféré se passer de commentaires au sujet de ce contrat, Jennifer Salke, la Présidente de la division Entertainment de NBC a déclaré à l’époque : « Nous sommes ravis d’être à l’avant-garde des investissements d’Apple dans la programmation pré-écrite ».
Selon Paolo Pescatore, le fait qu’Apple ait embauché Jamie Erlicht et Zack Van Amburg, deux anciens responsables de Sony, n’est pas un hasard. C’est grâce à eux que Sony a pu mettre la main sur des séries à succès telles que Breaking Bad, The Goldbergs, Justified, Preacher, The Blacklist, Bloodline, The Crown, Rescue Me, The Shield et Sneaky Pete. Deuxième indice, en octobre 2017, Apple a signé avec Amblin Television, la société de Steven Spielberg, et NBCUniversal, pour faire produire une nouvelle saison de la série de science-fiction Amazing Stories, qui a connu un succès considérable au moment de sa diffusion entre 1985 et 1987. Même si à l’époque Apple a préféré se passer de commentaires au sujet de ce contrat, Jennifer Salke, la Présidente de la division Entertainment de NBC a déclaré à l’époque : « Nous sommes ravis d’être à l’avant-garde des investissements d’Apple dans la programmation pré-écrite ».
Apple ambitionne de doubler son chiffre d’affaires sur le poste « Services »
Pour appuyer sa prédiction, Paolo Pescatore attire également notre attention sur une petite ligne glissée dans le rapport annuel d'Apple, selon laquelle la société ambitionne de doubler son chiffre d'affaires sur le poste « Services » entre 2016 et 2020. Ce poste de revenus recouvre actuellement les services Internet (dont iCloud), App Store, Apple Music, AppleCare et Apple Pay. De 24 milliards de dollars (20,3 milliards d'euros) en 2016, ils devraient donc croître à 48 milliards de dollars (40,7 milliards d’euros) en 2020.
Selon le think-tank MarketsandMarkets, le chiffre d'affaires du secteur de la vidéo à la demande devrait progresser de façon considérable dans les années à venir. Estimé à 3,25 milliards de dollars (2,75 milliards d’euros) en 2017, ce marché devrait représenter 7,5 milliards de dollars (6,3 milliards d’euros) d’ici 2022, soit un taux de croissance annuel composé de 18,2 %. Selon une autre estimation, faite par la banque JPMorgan, le budget VOD d’Amazon pour 2017 avoisinerait déjà 4,5 milliards de dollars (3,8 milliards d’euros) et celui de Netflix 6 milliards de dollars (5 milliards d’euros).
Selon le think-tank MarketsandMarkets, le chiffre d'affaires du secteur de la vidéo à la demande devrait progresser de façon considérable dans les années à venir. Estimé à 3,25 milliards de dollars (2,75 milliards d’euros) en 2017, ce marché devrait représenter 7,5 milliards de dollars (6,3 milliards d’euros) d’ici 2022, soit un taux de croissance annuel composé de 18,2 %. Selon une autre estimation, faite par la banque JPMorgan, le budget VOD d’Amazon pour 2017 avoisinerait déjà 4,5 milliards de dollars (3,8 milliards d’euros) et celui de Netflix 6 milliards de dollars (5 milliards d’euros).