L'appel d'offres a été lancé ce jeudi 7 septembre, et il met en concurrence municipalités et États américains (le Canada aussi est concerné) pour obtenir les meilleures garanties pour qu'Amazon installe ce second siège. L'entreprise, née et basée à Seattle, a besoin de s'agrandir et elle n'a pas de problème de fin de mois. Contre un chèque qui pourrait se montrer à 5 milliards de dollars, Amazon pose ses conditions : le lieu devra se trouver à moins de 45 minutes d'un aéroport international. Il faut aussi que la métropole compte au moins un million d'habitants.
Jeff Bezos, le fondateur et patron d'Amazon, fait monter les enchères. Le groupe rapportera ainsi « des milliards de dollars en investissements directs et indirects », ainsi que des dizaines de milliers d'emplois qualifiés. L'enjeu est important pour le groupe, puisqu'il s'agit de bâtir un véritable équivalent du siège actuel, les cadres pourront choisir un des deux QG. Seattle et sa région en ont largement profité, puisque l'installation d'Amazon a rapporté 38 milliards de dollars pour la métropole depuis 2010. Sans oublier les emplois dans la région, dans l'informatique, la logistique, l'innovation…
Les villes intéressées ont jusqu'au 19 octobre pour signaler leur intérêt pour ce projet baptisé « Amazon HQ2 ». L'entreprise précise que les mesures incitatives — subventions, abattements fiscaux… — seront des « facteurs importants » dans son choix. À bon entendeur… Pour installer ses centres logistiques, Amazon reçoit déjà de substantielles compensations fiscales. Selon le Wall Street Journal, la société a reçu un milliard de dollars en subventions et aides publiques pour la construction de ces centres. La décision sera prise dans le courant de l'année prochaine.
Jeff Bezos, le fondateur et patron d'Amazon, fait monter les enchères. Le groupe rapportera ainsi « des milliards de dollars en investissements directs et indirects », ainsi que des dizaines de milliers d'emplois qualifiés. L'enjeu est important pour le groupe, puisqu'il s'agit de bâtir un véritable équivalent du siège actuel, les cadres pourront choisir un des deux QG. Seattle et sa région en ont largement profité, puisque l'installation d'Amazon a rapporté 38 milliards de dollars pour la métropole depuis 2010. Sans oublier les emplois dans la région, dans l'informatique, la logistique, l'innovation…
Les villes intéressées ont jusqu'au 19 octobre pour signaler leur intérêt pour ce projet baptisé « Amazon HQ2 ». L'entreprise précise que les mesures incitatives — subventions, abattements fiscaux… — seront des « facteurs importants » dans son choix. À bon entendeur… Pour installer ses centres logistiques, Amazon reçoit déjà de substantielles compensations fiscales. Selon le Wall Street Journal, la société a reçu un milliard de dollars en subventions et aides publiques pour la construction de ces centres. La décision sera prise dans le courant de l'année prochaine.