Une plainte et une saisie des prud’hommes
Deux semaines après la première alerte des syndicats sur les conditions de travail au sein d’Amazon, la CGT vient de déposer une plainte contre X pour « mise en danger de la vie d'autrui ». Ce dépôt de plainte arrive le jour même où un salarié de l’entrepôt de Brétigny-sur-Orge d’Amazon, infecté par le Covid-19, a été placé en réanimation.
La CGT a également saisi en référé le Conseil des Prud'hommes après que Amazon ait décidé de ne pas payer les jours non travaillés, face à une vague de salariés invoquant le droit de retrait, en réponse aux risques liés au Covid-19.
La CGT a également saisi en référé le Conseil des Prud'hommes après que Amazon ait décidé de ne pas payer les jours non travaillés, face à une vague de salariés invoquant le droit de retrait, en réponse aux risques liés au Covid-19.
Amazon : la vente de produits non indispensables continue
Le débat sur l’insuffisance des mesures sanitaires prises dans les entrepôts d’Amazon se poursuit. Preuve que le sujet inquiète au sommet de l’État, Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, a demandé des mesures supplémentaires à l’entreprise le dimanche 29 mars 2020.
Néanmoins, la ministre n’a toujours pas imposé l’arrêt de la livraison de produits, pourtant à plus de 90% non essentiels, dénonce la CGT. « Jeux vidéo, consoles, écouteurs sans fils trustent ainsi le classement des meilleures ventes. Habillement, décoration, gadgets… tout est disponible, les délais de livraison ont simplement été allongés, et la livraison accélérée est souvent proposée », tempête-t-on au sein du syndicat.
Néanmoins, la ministre n’a toujours pas imposé l’arrêt de la livraison de produits, pourtant à plus de 90% non essentiels, dénonce la CGT. « Jeux vidéo, consoles, écouteurs sans fils trustent ainsi le classement des meilleures ventes. Habillement, décoration, gadgets… tout est disponible, les délais de livraison ont simplement été allongés, et la livraison accélérée est souvent proposée », tempête-t-on au sein du syndicat.