L'Allemagne s'apprête à accueillir 800 000 migrants cette année. Une démarche généreuse pour un pays en plein croissance, et qui y gagne là une image bien plus sympathique que la fermeture d'autres nations européennes beaucoup plus frileuses. Mais au-delà de la générosité dont fait preuve la population allemande, il se cache aussi des impératifs économiques.
L'Allemagne connaît en effet un chômage au plus bas à 6,4%, et la main d'œuvre manque dans beaucoup de secteurs de l'économie. Les difficultés de recruter sont telles que les estimations annoncent une pénurie de 1,8 million de personnes en 2020, et à l'horizon 2040, de 3,9 millions de personnes si rien n'était fait.
La situation est si tendue que c'est le patronat qui appelle les autorités à ouvrir plus franchement les frontières du pays. Les migrants ont pour la plupart de très bonnes qualifications, estiment Ulrich Grillo le président de la fédération des industries allemandes, des qualifications qui serviront l'économie allemande dans sa globalité.
Il faudra toutefois que le gouvernement allège les règles d'accès à l'emploi. Cela passe par exemple par un assouplissement de l'examen de « préséance », par lequel un employeur doit prouver qu'aucun candidat allemand ne fait l'affaire, ou encore qu'un migrant salarié ait l'assurance qu'il ne sera pas renvoyé dans son pays d'origine du jour au lendemain.
L'Allemagne connaît en effet un chômage au plus bas à 6,4%, et la main d'œuvre manque dans beaucoup de secteurs de l'économie. Les difficultés de recruter sont telles que les estimations annoncent une pénurie de 1,8 million de personnes en 2020, et à l'horizon 2040, de 3,9 millions de personnes si rien n'était fait.
La situation est si tendue que c'est le patronat qui appelle les autorités à ouvrir plus franchement les frontières du pays. Les migrants ont pour la plupart de très bonnes qualifications, estiment Ulrich Grillo le président de la fédération des industries allemandes, des qualifications qui serviront l'économie allemande dans sa globalité.
Il faudra toutefois que le gouvernement allège les règles d'accès à l'emploi. Cela passe par exemple par un assouplissement de l'examen de « préséance », par lequel un employeur doit prouver qu'aucun candidat allemand ne fait l'affaire, ou encore qu'un migrant salarié ait l'assurance qu'il ne sera pas renvoyé dans son pays d'origine du jour au lendemain.