Sous-location Century 21 sur Airbnb, un deal bénéfique aux trois parties
Étoffer son catalogue de logements tout en permettant aux locataires qui s’absentent de rentabiliser (ne serait-ce qu’en partie) un logement qu’ils n’occupent pas, tel est l’esprit d’un nouveau type de bail que Century 21 propose en partenariat avec Airbnb. Avec l’accord du propriétaire, l’agence immobilière obtient un numéro d’enregistrement auprès de la mairie et crée l’annonce du logement sur le site de locations saisonnières avant de laisser le locataire remplir son planning d’absences. C’est à lui également d’accueillir ses voyageurs et de s’occuper de l’entretien du logement entre les départs et les arrivées.
Et pour éviter que de trop nombreux propriétaires ne s’opposent à l’idée d’une sous-location, les deux sociétés ont prévu le coup : les propriétaires toucheront 23 % du loyer payé par le sous-locataire. Le locataire en titre pourra quant à lui en toucher 70%.
Et pour éviter que de trop nombreux propriétaires ne s’opposent à l’idée d’une sous-location, les deux sociétés ont prévu le coup : les propriétaires toucheront 23 % du loyer payé par le sous-locataire. Le locataire en titre pourra quant à lui en toucher 70%.
Baux en sous-location : Airbnb est en pole position
À en croire un sondage mené en septembre 2017 par Smartrenting, une agence immobilière spécialisée dans la sous-location, Airbnb et Century 21 ont en effet choisi de s’attaquer à un marché de taille, puisque 53% des étudiants partant en stage ou en Erasmus à l'étranger payent un loyer à vide. Century 21 aura donc tout intérêt à accroître sa visibilité auprès des étudiants et de leurs parents pour faire un maximum de baux de ce type à la prochaine rentrée. Car il ne faut pas oublier que l’accord entre Airbnb et Century 21 prévoit que ce dernier touche 7 % du loyer payé par le sous-locataire. Pour le réseau immobilier, la mathématique est donc simple : non seulement il conserve les revenus locatifs classiques, mais en plus il dégage des revenus supplémentaires.
D’après une étude du cabinet Astères, la France est le second marché pour Airbnb, après les États-Unis. En Europe, seule Londres devance Paris en termes du nombre de logements proposés (436 510 dans la capitale britannique contre 406 920 dans la capitale française). Et la demande est au rendez-vous : sur les 18 millions de touristes qui ont visité Paris en 2016, 1,7 million ont choisi un logement Airbnb.
D’après une étude du cabinet Astères, la France est le second marché pour Airbnb, après les États-Unis. En Europe, seule Londres devance Paris en termes du nombre de logements proposés (436 510 dans la capitale britannique contre 406 920 dans la capitale française). Et la demande est au rendez-vous : sur les 18 millions de touristes qui ont visité Paris en 2016, 1,7 million ont choisi un logement Airbnb.