Airbags défectueux : l’UFC-Que Choisir réclame la mise à disposition de véhicules de courtoisie
L’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir vient de mettre en demeure le groupe Stellantis dans l’affaire des airbags défectueux. Dans une lettre ouverte à Stellantis, la présidente de l’association, Marie-Amandine Stévenin, évoque l’« incurie » dans la gestion de la campagne de rappel des airbags Takata. Depuis mai 2024, l’association a été inondée de plaintes de consommateurs exaspérés par l'inefficacité de la réponse du constructeur. L’injonction de « Stop Drive », imposée par Stellantis, interdit la conduite des véhicules concernés sans proposer de solutions de substitution adéquates.
Les propriétaires de C3 et DS3 se retrouvent en effet piégés avec des véhicules inutilisables, sans alternative pratique pour se déplacer. L’UFC-Que Choisir réclame donc la mise à disposition de véhicules de courtoisie ou de location, afin de pallier l’immobilisation forcée. La situation est particulièrement grave en outre-mer, où la logistique de remplacement des airbags est déficiente.
Les propriétaires de C3 et DS3 se retrouvent en effet piégés avec des véhicules inutilisables, sans alternative pratique pour se déplacer. L’UFC-Que Choisir réclame donc la mise à disposition de véhicules de courtoisie ou de location, afin de pallier l’immobilisation forcée. La situation est particulièrement grave en outre-mer, où la logistique de remplacement des airbags est déficiente.
Stellantis aurait eu connaissance de la défaillance dès 2015
La gestion tardive et inefficace de Stellantis a engendré des risques mortels pour les utilisateurs de ces véhicules, poursuit Marie-Amandine Stévenin. L’immobilisation de plus de 200.000 véhicules a provoqué une anxiété généralisée parmi les consommateurs, aggravée par le manque de véhicules de substitution. Nombreux sont ceux qui, malgré l’interdiction, continuent de conduire leurs voitures par nécessité, mettant leur vie en danger. Le groupe Stellantis, en dépit de sa connaissance des défauts des airbags Takata depuis 2015, n’a pris des mesures qu’en mai 2024, après plusieurs accidents mortels. Cette réaction tardive et la faible disponibilité de véhicules de remplacement ont intensifié le préjudice subi par les consommateurs, qui se sentent abandonnés, fait valoir l’UFC-Que Choisir.
Airbags défectueux : l’UFC-Que Choisir réclame des solutions de substitution
Face à ce fiasco industriel, l’UFC-Que Choisir exige que Stellantis mette en place des solutions concrètes pour les consommateurs lésés. L’association demande notamment la mise à disposition immédiate et gratuite de véhicules de courtoisie ou de location pour tous les propriétaires concernés. Cette mesure doit être accompagnée de la prise en charge des frais de remorquage, de stationnement et d’assurance pendant toute la période d’immobilisation. En outre, l’UFC-Que Choisir insiste sur la nécessité de fixer une date de réparation effective dans un délai de trois mois maximum. Pour cela, Stellantis doit envoyer les codes de remplacement des airbags et organiser les réparations de manière efficace et rapide.
Les airbags Takata défectueux, un scandale qui dure depuis 2015
L’historique de ce scandale remonte à plusieurs années, les alertes sur la dangerosité des airbags Takata ayant été ignorées par Stellantis. Depuis 2015, le constructeur était conscient des risques mais a continué à vendre les véhicules défectueux jusqu’en 2019. Ce n’est qu’après plusieurs accidents mortels que des mesures de rappel ont été prises, mais trop tard pour prévenir d’autres incidents.
Stellantis est accusé de violer son obligation générale de sécurité et d’atteindre au droit de propriété des consommateurs en les forçant à immobiliser leurs véhicules. L’UFC-Que Choisir dénonce cette gestion catastrophique et exige des compensations adéquates pour les consommateurs affectés. L’association menace d’engager des actions judiciaires si Stellantis ne répond pas favorablement à ses demandes dans un délai d’un mois.
Stellantis est accusé de violer son obligation générale de sécurité et d’atteindre au droit de propriété des consommateurs en les forçant à immobiliser leurs véhicules. L’UFC-Que Choisir dénonce cette gestion catastrophique et exige des compensations adéquates pour les consommateurs affectés. L’association menace d’engager des actions judiciaires si Stellantis ne répond pas favorablement à ses demandes dans un délai d’un mois.