13 % des actifs ont indûment bénéficié d’un arrêt maladie en 2016
Pour 22 % des actifs, leur arrêt de travail a duré au moins 5 jours, tandis que 15 % ont pu profiter d’un arrêt de travail de 10 jours et plus. Mais tous ces arrêts de travail ne correspondent pas à une raison médicale : 13 % des actifs ont reconnu avoir bénéficié d’un arrêt maladie pour une raison autre que médicale. Ce phénomène est encore plus répandu dans les grandes entreprises, touchant 21 % des salariés.
Toutes entreprises confondues, 13 % des actifs ont demandé un arrêt maladie car ils étaient en conflit avec un collaborateur ou un supérieur hiérarchique. 18 % l’ont fait par absence de motivation, de lassitude ou d’un sentiment de reconnaissance insuffisant du travail, 19 % par « convenance personnelle » et 21 % en raison d’une surcharge de travail ou du non paiement des heures supplémentaires.
Toutes entreprises confondues, 13 % des actifs ont demandé un arrêt maladie car ils étaient en conflit avec un collaborateur ou un supérieur hiérarchique. 18 % l’ont fait par absence de motivation, de lassitude ou d’un sentiment de reconnaissance insuffisant du travail, 19 % par « convenance personnelle » et 21 % en raison d’une surcharge de travail ou du non paiement des heures supplémentaires.
64 % des actifs notent un impact des absences de collègues
Ces absences trop fréquentes ont des répercussions sur la productivité. Ainsi, 64 % des actifs estiment que leur travail a déjà été impacté par les absences de collègues : surcharge de travail, horaires décalés voire changement de poste. Dans les petites entreprises, où il existe moins de ressources pour pallier à ces absences, ce constat est partagé par 75 % des salariés.
Interrogé sur sa possibilité réelle d’aller travailler lors de son arrêt, un actif en poste sur cinq (soit 20 %) reconnait qu’il aurait pu aller travailler. Ce score atteint 27 % chez les hommes, 28 % chez les moins de 35 ans, et même 36 % chez les habitants de l’agglomération parisienne. Sans surprise, ce sentiment d’être en mesure d’aller travailler est plus fortement répandu parmi les personnes ayant déjà sollicité des arrêts maladie pour des raisons autres que leur santé (53 %). Conclusion : pour la plupart de nos concitoyens, la santé est considérée comme le principal motif légitime pour ne pas aller travailler.
Ce sondage par questionnaire auto-administré en ligne a été réalisé du 3 au 6 avril 2017 auprès d’un échantillon de 1 291 personnes, représentatif des salariés actifs âgés de 18 ans et plus (méthode des quotas).
Interrogé sur sa possibilité réelle d’aller travailler lors de son arrêt, un actif en poste sur cinq (soit 20 %) reconnait qu’il aurait pu aller travailler. Ce score atteint 27 % chez les hommes, 28 % chez les moins de 35 ans, et même 36 % chez les habitants de l’agglomération parisienne. Sans surprise, ce sentiment d’être en mesure d’aller travailler est plus fortement répandu parmi les personnes ayant déjà sollicité des arrêts maladie pour des raisons autres que leur santé (53 %). Conclusion : pour la plupart de nos concitoyens, la santé est considérée comme le principal motif légitime pour ne pas aller travailler.
Ce sondage par questionnaire auto-administré en ligne a été réalisé du 3 au 6 avril 2017 auprès d’un échantillon de 1 291 personnes, représentatif des salariés actifs âgés de 18 ans et plus (méthode des quotas).