(c) Shutterstock/EconomieMatin
Maudit, l’A400M l’est à plusieurs égards. Lancé en 2003, le projet a connu quatre années de retard, de lourdes réorganisations à l’interne et 8 milliards d’euros de dépassement, ce qui porte la note à 28 milliards d’euros ! Des coûts faramineux pour cet avion voulu polyvalent, capable de transporter 37 tonnes de matériels sur une distance de 3 300 kilomètres.
Un projet ambitieux qui s’est fracassé sur le mur des égos et de l’organisation parfois chaotique de l’avionneur européen. Les premiers clients, lassés d’attendre un avion qui n’arrivait pas, ont commencé à taper du poing sur la table comme la Turquie ou le Royaume-Uni (Tom Enders, le patron d’Airbus, a dû d’ailleurs s’excuser auprès de la RAF britannique). L’Allemagne, qui a reçu son premier exemplaire en fin d’année dernière, a comptabilisé plus de 800 défauts sur l’appareil…
En France, le discours se fait apaisant : « La France dispose aujourd'hui de six A400M qui ont cumulé plus de 1 700 heures de vol de manière extrêmement performante. C'est un appareil de très grande qualité », a tenté de rassurer Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, devant ses homologues. Mais cela suffira-t-il ?
Un projet ambitieux qui s’est fracassé sur le mur des égos et de l’organisation parfois chaotique de l’avionneur européen. Les premiers clients, lassés d’attendre un avion qui n’arrivait pas, ont commencé à taper du poing sur la table comme la Turquie ou le Royaume-Uni (Tom Enders, le patron d’Airbus, a dû d’ailleurs s’excuser auprès de la RAF britannique). L’Allemagne, qui a reçu son premier exemplaire en fin d’année dernière, a comptabilisé plus de 800 défauts sur l’appareil…
En France, le discours se fait apaisant : « La France dispose aujourd'hui de six A400M qui ont cumulé plus de 1 700 heures de vol de manière extrêmement performante. C'est un appareil de très grande qualité », a tenté de rassurer Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, devant ses homologues. Mais cela suffira-t-il ?