Interrogé par la Cour des comptes sur l'affectation des recettes générées par les amendes des radars automatisés, le ministère de l'Intérieur a donné des chiffres. Un exercice de transparence qui se renouvellera chaque année. En 2016, les amendes pour infractions de la route ont généré un total de 1,8 milliard d'euros de recettes ; la moitié (920 millions d'euros), provient des radars automatiques. Ils sont 4 398 dispositifs répartis partout sur le territoire. Le ministère précise que 92% de ces recettes ont été affectés à la lutte contre l'insécurité routière et à sa prévention.
« La quasi-totalité des amendes radars (91,8%, soit 845,2 millions d'euros), a bien été consacrée à la lutte contre l'insécurité routière, notamment à travers l'amélioration du réseau routier, contre 8,2% (75 millions d'euros) affectés au désendettement de l'État », explique-t-on place Beauvau. L'Agence de financement des infrastructures de transports de France a obtenu 351,5 millions d'euros, les collectivités territoriales 254,7 millions, et la Délégation à la sécurité routière 239 millions.
L'argent généré par les radars a notamment permis de procéder au bitumage du réseau routier, à sécuriser les tunnels, ou encore à la pose de panneaux de signalisation intelligents. Une partie des sommes a aussi servi au déploiement et à la maintenance des systèmes de contrôle et de sanction… les fameux radars. Le ministère tient enfin à indiquer que ces derniers ne sont pas implantés en fonction d'intérêts financiers, mais « uniquement pour contribuer à la réduction des morts et des blessés sur nos routes ».
« La quasi-totalité des amendes radars (91,8%, soit 845,2 millions d'euros), a bien été consacrée à la lutte contre l'insécurité routière, notamment à travers l'amélioration du réseau routier, contre 8,2% (75 millions d'euros) affectés au désendettement de l'État », explique-t-on place Beauvau. L'Agence de financement des infrastructures de transports de France a obtenu 351,5 millions d'euros, les collectivités territoriales 254,7 millions, et la Délégation à la sécurité routière 239 millions.
L'argent généré par les radars a notamment permis de procéder au bitumage du réseau routier, à sécuriser les tunnels, ou encore à la pose de panneaux de signalisation intelligents. Une partie des sommes a aussi servi au déploiement et à la maintenance des systèmes de contrôle et de sanction… les fameux radars. Le ministère tient enfin à indiquer que ces derniers ne sont pas implantés en fonction d'intérêts financiers, mais « uniquement pour contribuer à la réduction des morts et des blessés sur nos routes ».