Des économies de 5% pour tous les ministères
Le mois dernier, Elisabeth Borne a demandé à chaque ministère d'identifier 5% de marge de manœuvre financière sur son budget (hors masse salariale) pour 2024. Ces économies, qui devraient représenter 7 milliards d'euros, permettront de financer au moins en partie les investissements dans la transition écologique, selon les propos de Bruno Le Maire sur France Culture. Cette mesure s'inscrit dans la fin du « quoi qu'il en coûte », une politique généreuse de soutien à l'économie et au pouvoir d'achat mise en œuvre durant la crise sanitaire.
Le gouvernement a pour objectif d'accélérer le désendettement de la France d'ici 2027 en s'appuyant sur une croissance plus dynamique et la fin des dépenses massives. La fin du bouclier tarifaire en est un exemple concret : « Il faut cibler les aides comme on l'a déjà fait sur le carburant. Désormais, on n'aide que ceux qui utilisent un véhicule pour aller travailler. On est passé de 8 milliards à 1 milliard de dépense », a expliqué le locataire de Bercy.
Le gouvernement a pour objectif d'accélérer le désendettement de la France d'ici 2027 en s'appuyant sur une croissance plus dynamique et la fin des dépenses massives. La fin du bouclier tarifaire en est un exemple concret : « Il faut cibler les aides comme on l'a déjà fait sur le carburant. Désormais, on n'aide que ceux qui utilisent un véhicule pour aller travailler. On est passé de 8 milliards à 1 milliard de dépense », a expliqué le locataire de Bercy.
Accélération du désendettement
En plus de ces économies, chaque année les ministères devront se soumettre à une revue des dépenses publiques. Le ministre de l'Economie a également évoqué la possibilité d'instaurer un reste à charge de 30% pour le compte personnel de formation (CPF), sauf pour les employeurs qui paient ou les personnes en situation difficile, comme les chômeurs.
Par ailleurs, un plan de lutte contre la fraude fiscale a été présenté, ciblant les « ultra-riches » et les multinationales. Bruno Le Maire a insisté sur l'importance de cette mesure pour la cohésion sociale, l'efficacité du prélèvement de l'impôt et le sentiment de justice. Toutefois, il a réitéré son opposition à une augmentation des impôts.
Par ailleurs, un plan de lutte contre la fraude fiscale a été présenté, ciblant les « ultra-riches » et les multinationales. Bruno Le Maire a insisté sur l'importance de cette mesure pour la cohésion sociale, l'efficacité du prélèvement de l'impôt et le sentiment de justice. Toutefois, il a réitéré son opposition à une augmentation des impôts.