L'annonce a fait l'effet d'une bombe à la Bourse de Paris mercredi 5 octobre 2016 : titre de SFR chutait de 7 % à l'ouverture. La veille, dans la soirée, l'AMF avait annoncé qu'elle bloquait l'Offre Publique d'Echange (OPE) d'Altice visant les quelques 22 % de capital de SFR encore détenus par des actionnaires minoritaires. L'OPE visait à permettre à Altice de détenir 100 % du capital de SFR, capital dont elle est actionnaire majoritaire depuis la fusion entre SFR et Numericable.
L'OPE prévoyait de donner aux actionnaires 8 actions d'Altice pour 5 actions de SFR et avait été validée par la direction de SFR. Mais les actionnaires minoritaires avaient émis leurs doutes quant à cette opération. L'AMF semble leur avoir donné raison.
L'AMF n'a pas justifié sa décision mardi 4 octobre 2016 dans la soirée mais elle pourrait avoir été dictée par la différence fondamentale qui existe entre l'opérateur français et la holding luxembourgeoise. Cette dernière réalise des investissements partout dans le monde, notamment dernièrement aux Etats-Unis, ce qui réduit la visibilité de ses opérations et sa stratégie aux actionnaires et en fait un groupe beaucoup moins sûr.
De plus, l'actionnariat d'Altice est divisé en deux types d'actions distinctes. Un type d'actions A, qui donne droit à un vote par action, qui aurait été le type offert en échange des actions SFR, et un type B, réservé à Patrick Drahi, qui donne au milliardaire 25 votes par action. Ainsi faisant, Patrick Drahi peut garder la main sur sa holding sans être l'actionnaire majoritaire de celle-ci. Une telle distinction n'existant pas chez SFR, les actionnaires minoritaires de l'opérateur pourraient donc perdre du pouvoir.
L'OPE prévoyait de donner aux actionnaires 8 actions d'Altice pour 5 actions de SFR et avait été validée par la direction de SFR. Mais les actionnaires minoritaires avaient émis leurs doutes quant à cette opération. L'AMF semble leur avoir donné raison.
L'AMF n'a pas justifié sa décision mardi 4 octobre 2016 dans la soirée mais elle pourrait avoir été dictée par la différence fondamentale qui existe entre l'opérateur français et la holding luxembourgeoise. Cette dernière réalise des investissements partout dans le monde, notamment dernièrement aux Etats-Unis, ce qui réduit la visibilité de ses opérations et sa stratégie aux actionnaires et en fait un groupe beaucoup moins sûr.
De plus, l'actionnariat d'Altice est divisé en deux types d'actions distinctes. Un type d'actions A, qui donne droit à un vote par action, qui aurait été le type offert en échange des actions SFR, et un type B, réservé à Patrick Drahi, qui donne au milliardaire 25 votes par action. Ainsi faisant, Patrick Drahi peut garder la main sur sa holding sans être l'actionnaire majoritaire de celle-ci. Une telle distinction n'existant pas chez SFR, les actionnaires minoritaires de l'opérateur pourraient donc perdre du pouvoir.