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Les bonus d'entrée à un poste de responsabilité sont monnaie courante aux Etats-Unis. Apple a par exemple offert quelques 50 millions de dollars à Angela Ahrendts, débauchée chez Burberry, lors de sa prise de fonction à la tête du marketing de la firme à la pomme. Mais en France ce type de rémunérations record, appelées "Golden Handshake" ne passe pas.
Alors lorsque c'est un groupe français, Sanofi, soit une des trois plus grosses capitalisations boursières du CAC40, qui le pratique, forcément les pouvoirs publics s'y intéressent. Et les critiques foisonnent.
Deux ministres s'y sont frottés : Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, et Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie. Pour eux une telle rémunération est incompatible avec les efforts demandés aux Français. Sur RTL, M. Le Foll estime la chose "incompréhensible et appelle à la morale. Sur BFMTV, c'est Mme Royal qui demande de la "décence", notamment de la part d'entreprises qui "vivent de la sécurité sociale".
Reste que pour Sanofi le bonus accordé à Olivier Brandicourt est normal et serait une compensation des "privilèges auxquels il a renoncé en quittant son précédent employeur." Il a en effet été débauché de chez Bayer, concurrent direct de Sanofi. Ce bonus sera accordé à M. Brandicourt en janvier 2016 s'il est toujours au poste de PDG.
Niveau salaire, Sanofi a proposé à Olivier Brandicourt 1,2 million d'euros par an de salaire fixe brut et une rémunération variable entre 150% et 250% de la rémunération fixe sous condition de résultats.
Alors lorsque c'est un groupe français, Sanofi, soit une des trois plus grosses capitalisations boursières du CAC40, qui le pratique, forcément les pouvoirs publics s'y intéressent. Et les critiques foisonnent.
Deux ministres s'y sont frottés : Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, et Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie. Pour eux une telle rémunération est incompatible avec les efforts demandés aux Français. Sur RTL, M. Le Foll estime la chose "incompréhensible et appelle à la morale. Sur BFMTV, c'est Mme Royal qui demande de la "décence", notamment de la part d'entreprises qui "vivent de la sécurité sociale".
Reste que pour Sanofi le bonus accordé à Olivier Brandicourt est normal et serait une compensation des "privilèges auxquels il a renoncé en quittant son précédent employeur." Il a en effet été débauché de chez Bayer, concurrent direct de Sanofi. Ce bonus sera accordé à M. Brandicourt en janvier 2016 s'il est toujours au poste de PDG.
Niveau salaire, Sanofi a proposé à Olivier Brandicourt 1,2 million d'euros par an de salaire fixe brut et une rémunération variable entre 150% et 250% de la rémunération fixe sous condition de résultats.