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Hisao Tanaka, 64 ans, n'aura finalement pas tenu le coup. PDG de conglomérat japonais Toshiba, il a décidé de démissionner, chose qu'il a annoncée lors d'une conférence de presse. Avec lui, Norio Sasaki et Atustoshi Nishida, ont également quitté leurs fonctions au sein du groupe. Ils avaient dirigé l'entreprise japonaise avant son arrivée et il semblerait qu'ils étaient également au courant des manipulations de comptes.
Car d'après les révélations de ce scandale qui secoue l'industrie au Japon au point que même le premier ministre du pays s'en est mêlé, Toshiba aurait manipulé ses comptes pour près de 1,1 milliard d'euros entre 2008 et 2014. Des actions pour lesquelles les concernés ont présenté leurs excuses "aux actionnaires et aux investisseurs" lors de cette conférence de presse.
La tête du groupe a été confiée temporairement à Masashi Muromachi, président du conseil d'administration qui n'a pas de rôle exécutif en temps normal, en attendant de trouver un successeur qui saura faire passer la tempête et redresser l'image de Toshiba.
Les autorités japonaises fiscales et boursières devraient, de leur côté, ouvrir une enquête officielle. La Bourse de Tokyo, quant à elle, a bien accueilli la rumeur de la démission qui courait depuis lundi 20 juillet déjà : l'action du conglomérat japonais gagnait 6,13% lors de la clôture atteignant 399,90 yens.
Car d'après les révélations de ce scandale qui secoue l'industrie au Japon au point que même le premier ministre du pays s'en est mêlé, Toshiba aurait manipulé ses comptes pour près de 1,1 milliard d'euros entre 2008 et 2014. Des actions pour lesquelles les concernés ont présenté leurs excuses "aux actionnaires et aux investisseurs" lors de cette conférence de presse.
La tête du groupe a été confiée temporairement à Masashi Muromachi, président du conseil d'administration qui n'a pas de rôle exécutif en temps normal, en attendant de trouver un successeur qui saura faire passer la tempête et redresser l'image de Toshiba.
Les autorités japonaises fiscales et boursières devraient, de leur côté, ouvrir une enquête officielle. La Bourse de Tokyo, quant à elle, a bien accueilli la rumeur de la démission qui courait depuis lundi 20 juillet déjà : l'action du conglomérat japonais gagnait 6,13% lors de la clôture atteignant 399,90 yens.