Une acquisition à 7 milliards d’euros
Avec une dette de plus de 10 milliards de dollars, Bombardier a commencé à vendre ses activités à la découpe. Il y a quelques jours, l’industriel canadien cédait complètement les rênes de son programme A220 (ex CSeries) à Airbus et au gouvernement canadien. Un autre gros morceau pourrait tomber dans l’escarcelle d’Alstom cette fois : il s’agit de Bombardier Transport (trains, métros), dont les ventes représentent plus de la moitié du chiffre d’affaires de l’entreprise (16 milliards de dollars annuels).
Selon le Wall Street Journal, Alstom est bien placé pour décrocher les activités ferroviaires de Bombardier. Un accord aurait même été conclu, d’après le quotidien américain. Du côté du groupe français, on se borne à confirmer que des négociations sont en cours en vue d’une « potentielle » acquisition de Bombardier Transport et que les discussions sont toujours en cours. Mais « aucune décision finale n’a été prise ».
Selon le Wall Street Journal, Alstom est bien placé pour décrocher les activités ferroviaires de Bombardier. Un accord aurait même été conclu, d’après le quotidien américain. Du côté du groupe français, on se borne à confirmer que des négociations sont en cours en vue d’une « potentielle » acquisition de Bombardier Transport et que les discussions sont toujours en cours. Mais « aucune décision finale n’a été prise ».
Feu vert européen
Pour Alstom, il s’agirait d’une acquisition de grande taille : on parle en effet d’un montant de 7 milliards d’euros. De quoi éponger une bonne partie de la dette de Bombardier. Alstom a organisé la semaine dernière une réunion de son conseil d’administration afin d’évoquer cette possible acquisition. Bombardier Transport a des activités dans une soixantaine de pays, en particulier en Europe (en France et en Allemagne, notamment).
Avant d’empocher les activités ferroviaires de Bombardier, Alstom devra toutefois obtenir le feu vert de la Commission européenne. Bruxelles avait refusé son aval à la fusion entre le groupe français et Siemens l’an dernier, pour des raisons liées à la concurrence. Est-ce qu’Alstom va au-devant d’une nouvelle déconvenue ? Les gouvernements français et allemand ont fait pression sur la Commission pour autoriser ce type de rapprochement.
Avant d’empocher les activités ferroviaires de Bombardier, Alstom devra toutefois obtenir le feu vert de la Commission européenne. Bruxelles avait refusé son aval à la fusion entre le groupe français et Siemens l’an dernier, pour des raisons liées à la concurrence. Est-ce qu’Alstom va au-devant d’une nouvelle déconvenue ? Les gouvernements français et allemand ont fait pression sur la Commission pour autoriser ce type de rapprochement.