cc/pixabay
"L’adaptation de SFR est une nécessité absolue pour rester compétitif sur un marché particulièrement exigeant pour continuer à investir" avait déclaré Michel Combes, PDG de l'opérateur, le 29 juin 2016 devant la commission des affaires économiques de l'Assemblée Nationale. C'est en effet le seul moyen pour l'opérateur de retrouver des comptes dans le vert.
Outre la restructuration en interne avec, à la clé, quelques centaines de suppressions de postes si ce n'est plus, l'opérateur au Carré Rouge devrait écumer également au niveau de ses prestataires pour la gestion des appels clients. SFR aurait déjà notifié les fins de contrats à certains de ces derniers qui tirent la sonnette d'alarme.
L'entreprise Arvato, prestataire de SFR, risque de devoir supprimer 1 500 postes tandis que Sitel s'attend à devoir licencier 600 personnes. Or ces deux prestataires risquent gros : ils travaillent quasi-exclusivement pour l'opérateur SFR depuis près de 15 ans et comptent sur ce contrat pour rester rentables. La fin de ce contrat pourrait les conduire à devoir fermer définitivement.
Si les entreprises s'inquiètent, ce n'est pas de la stratégie de SFR mais du délai que l'opérateur leur aurait accordé et qui serait trop court : ils voudraient un délai de deux ans pour réussir à se réorienter vers d'autres clients et ne pas risquer la liquidation. Mais SFR pourrait bien les laisser en plan, l'opérateur étant très pressé de supprimer des effectifs et de délocaliser dans des pays où les centres d'appels coûtent moins cher.
Outre la restructuration en interne avec, à la clé, quelques centaines de suppressions de postes si ce n'est plus, l'opérateur au Carré Rouge devrait écumer également au niveau de ses prestataires pour la gestion des appels clients. SFR aurait déjà notifié les fins de contrats à certains de ces derniers qui tirent la sonnette d'alarme.
L'entreprise Arvato, prestataire de SFR, risque de devoir supprimer 1 500 postes tandis que Sitel s'attend à devoir licencier 600 personnes. Or ces deux prestataires risquent gros : ils travaillent quasi-exclusivement pour l'opérateur SFR depuis près de 15 ans et comptent sur ce contrat pour rester rentables. La fin de ce contrat pourrait les conduire à devoir fermer définitivement.
Si les entreprises s'inquiètent, ce n'est pas de la stratégie de SFR mais du délai que l'opérateur leur aurait accordé et qui serait trop court : ils voudraient un délai de deux ans pour réussir à se réorienter vers d'autres clients et ne pas risquer la liquidation. Mais SFR pourrait bien les laisser en plan, l'opérateur étant très pressé de supprimer des effectifs et de délocaliser dans des pays où les centres d'appels coûtent moins cher.