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Au Japon, en cas de scandale de cette envergure, c'est la procédure classique : le patron de l'entreprise concernée prend généralement ses responsabilités et démissionne dans la foulée. Tetsuro Aikawa, patron de Mitsubishi Motors, n'aura pas dérogé à la règle. Il devrait démissionner durant le mois de juin ou de juillet 2016.
Selon les informations transmises aux médias, après la démission la tête du constructeur sera prise par Osamu Masuko, président du conseil d'administration. Il s'occupera de la transition et de la prise de contrôle du groupe par Nissan qui a profité du scandale et de la chute de Mitsubishi en Bourse pour investir 1,9 milliard de dollars dans le groupe et prendre 37 % du capital. Nissan devient ainsi le premier actionnaire de Mitsubishi avec droit de véto et prend, de fait, le contrôle de son concurrent.
Mais Mitsubishi n'est pas le seul constructeur accusé de tricherie. Nissan l'est également, par les autorités sud-coréennes, qui auraient découvert des anomalies dans les émissions de son modèles SUV Qashqai. Nissan nie toutefois formellement ces accusations.
De son côté, Suzuki a été frappé par la tourmente mardi 17 mai 2016 : selon les médias japonais une triche aurait également été découverte chez le constructeur ce qui a immédiatement fait chuter le titre en Bourse de près de 15 %.
Selon les informations transmises aux médias, après la démission la tête du constructeur sera prise par Osamu Masuko, président du conseil d'administration. Il s'occupera de la transition et de la prise de contrôle du groupe par Nissan qui a profité du scandale et de la chute de Mitsubishi en Bourse pour investir 1,9 milliard de dollars dans le groupe et prendre 37 % du capital. Nissan devient ainsi le premier actionnaire de Mitsubishi avec droit de véto et prend, de fait, le contrôle de son concurrent.
Mais Mitsubishi n'est pas le seul constructeur accusé de tricherie. Nissan l'est également, par les autorités sud-coréennes, qui auraient découvert des anomalies dans les émissions de son modèles SUV Qashqai. Nissan nie toutefois formellement ces accusations.
De son côté, Suzuki a été frappé par la tourmente mardi 17 mai 2016 : selon les médias japonais une triche aurait également été découverte chez le constructeur ce qui a immédiatement fait chuter le titre en Bourse de près de 15 %.