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Bob Dudley, PDG de British Petroleum, a été interrogé ce mardi 5 janvier 2016 par la BBC au sujet du prix du pétrole et de l'avenir de la compagnie. Selon lui 2016 devrait marquer un tournant et devrait être le début de la fin de la crise.
Il estime qu'un "minimum pourrait être atteint durant le premier trimestre 2016" ce qui mettrait encore un peu plus en danger le secteur mais que dès les "troisième et quatrième trimestres 2016 la balance demande/offre devrait se stabiliser". Avec elle se stabiliseront aussi les prix du brut sur les marchés.
Par la suite, ce sera le retour de la croissance. Dès 2017 selon Bob Dudley, qui ne se fait pourtant pas d'illusions : "les prix sont partis pour rester bas très longtemps". Au moins "encore quelques années" estime le PDG qui s'aligne ainsi sur les prévisions de l'Agence Internationale de l'Energie et du Département Américain de l'Energie.
Si le pétrole repartira à la hausse en 2017, en effet, ce ne sera pas un bond historique. Les prix n'atteindront pas les niveaux de 2014 avant longtemps : l'AIE table sur un baril à 70 dollars à l'horizon de 2020 au mieux. Mais avec une stabilisation du prix les compagnies pourront recommencer à faire des plans d'investissements, au moins à moyen ou long terme.
Il estime qu'un "minimum pourrait être atteint durant le premier trimestre 2016" ce qui mettrait encore un peu plus en danger le secteur mais que dès les "troisième et quatrième trimestres 2016 la balance demande/offre devrait se stabiliser". Avec elle se stabiliseront aussi les prix du brut sur les marchés.
Par la suite, ce sera le retour de la croissance. Dès 2017 selon Bob Dudley, qui ne se fait pourtant pas d'illusions : "les prix sont partis pour rester bas très longtemps". Au moins "encore quelques années" estime le PDG qui s'aligne ainsi sur les prévisions de l'Agence Internationale de l'Energie et du Département Américain de l'Energie.
Si le pétrole repartira à la hausse en 2017, en effet, ce ne sera pas un bond historique. Les prix n'atteindront pas les niveaux de 2014 avant longtemps : l'AIE table sur un baril à 70 dollars à l'horizon de 2020 au mieux. Mais avec une stabilisation du prix les compagnies pourront recommencer à faire des plans d'investissements, au moins à moyen ou long terme.