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Les prix ont reculé en zone euro de 0,2% en novembre 2014 ce qui signifie que la déflation, dont l’ombre planait, est finalement arrivée. Toutes les mesures prises par la BCE pour faire remonter l’inflation au taux arbitrairement admis de 2% n’auront finalement servi à rien. Mais c’est en grande partie à cause de la chute du prix du pétrole.
La volatilité des prix de l’énergie, notamment du pétrole passé ce mercredi 7 janvier 2015 sous la barre des 50 dollars le baril pour le Brent, a fortement influencé l’inflation globale en zone euro. Les prix de l’énergie ont en effet chuté de 6,9% trainant avec eux les prix dans leur ensemble.
Car les prix des produits manufacturiers et des produits alimentaires n’ont, eux, pas évolué en novembre 2014. Mieux : les prix des services ont même augmenté de 1,2% ce qui a permis à l’inflation hors prix volatiles de s’établir en zone positive, à +0,8%. Mais il n’empêche que finalement la zone euro est bel et bien en déflation.
Une annonce qui risque de miner encore un peu plus la force de l’euro, en forte baisse depuis des mois, et aussi de donner des arguments à l’extrême gauche grecque très bien placée pour les élections du 5 janvier 2015. Or si la gauche passe, elle devrait annoncer une sortie du pays de la zone euro, sortie pourtant censée être impossible.
La volatilité des prix de l’énergie, notamment du pétrole passé ce mercredi 7 janvier 2015 sous la barre des 50 dollars le baril pour le Brent, a fortement influencé l’inflation globale en zone euro. Les prix de l’énergie ont en effet chuté de 6,9% trainant avec eux les prix dans leur ensemble.
Car les prix des produits manufacturiers et des produits alimentaires n’ont, eux, pas évolué en novembre 2014. Mieux : les prix des services ont même augmenté de 1,2% ce qui a permis à l’inflation hors prix volatiles de s’établir en zone positive, à +0,8%. Mais il n’empêche que finalement la zone euro est bel et bien en déflation.
Une annonce qui risque de miner encore un peu plus la force de l’euro, en forte baisse depuis des mois, et aussi de donner des arguments à l’extrême gauche grecque très bien placée pour les élections du 5 janvier 2015. Or si la gauche passe, elle devrait annoncer une sortie du pays de la zone euro, sortie pourtant censée être impossible.