Shutterstock/Economiematin
En déplacement à Djakarta, Christine Lagarde, patronne du FMI, s'est exprimée sur la croissance mondiale pour l'année 2015 ce mardi 1er septembre 2015. Elle estime que les économies vont se rétablir moins vite que prévu en ce qui concerne les pays développés. Les pays émergents ne sont pas en reste puisque Mme Lagarde prévoit aussi un ralentissement de leurs économies... même plus fort que celui des pays occidentaux.
" Globalement, nous nous attendons à ce que la croissance mondiale reste modérée et probablement plus faible que ce que nous anticipions en juillet" a déclaré l'ancienne ministre de l'économie française.
Le FMI a donc revu à la baisse ses prévisions de croissance pour 2015 qui tablaient sur 3,4% au niveau mondial en juillet 2014. Désormais le Fonds Monétaire table sur 3,3% de croissance pour le monde en 2015.
Toutefois, il faut remarquer que cette révision n'est pas catastrophique et semble s'expliquer quasi intégralement par la situation chinoise. Selon Mme Lagarde, en effet, la Chine est dans une phase de transition.
L'économie chinoise passe actuellement d'un pays centré et fermé sur lui-même à un pays de plus en plus ouvert aux capitaux étrangers ce qui, en soit, est un paradoxe par rapport à sa politique communiste.
Ce changement de paradigme économique ne peut donc se faire sans quelques accrocs. Mais le ralentissement de l'économie chinoise n'a rien d'inattendu selon le FMI.
" Globalement, nous nous attendons à ce que la croissance mondiale reste modérée et probablement plus faible que ce que nous anticipions en juillet" a déclaré l'ancienne ministre de l'économie française.
Le FMI a donc revu à la baisse ses prévisions de croissance pour 2015 qui tablaient sur 3,4% au niveau mondial en juillet 2014. Désormais le Fonds Monétaire table sur 3,3% de croissance pour le monde en 2015.
Toutefois, il faut remarquer que cette révision n'est pas catastrophique et semble s'expliquer quasi intégralement par la situation chinoise. Selon Mme Lagarde, en effet, la Chine est dans une phase de transition.
L'économie chinoise passe actuellement d'un pays centré et fermé sur lui-même à un pays de plus en plus ouvert aux capitaux étrangers ce qui, en soit, est un paradoxe par rapport à sa politique communiste.
Ce changement de paradigme économique ne peut donc se faire sans quelques accrocs. Mais le ralentissement de l'économie chinoise n'a rien d'inattendu selon le FMI.