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Elzbieta Bienkowska, Commissaire européenne en charge de l'Industrie, est revenue sur l'accord signé entre Volkswagen et les autorités américaines dans l'édition de dimanche 26 juin 2016 du journal allemand Welt am Sonntag. Selon elle, le constructeur de Wolfsburg aurait tout intérêt à rembourser en partie ses clients européens.
L'accord signé entre Volkswagen et les Etats-Unis permet à la firme de clore les enquêtes pesant sur elle. Volkswagen a accepté de débourser la coquette somme de 10,3 milliards de dollars aux autorités compétentes. Près de 2,5 milliards iront dans les poches des propriétaires de véhicules Volkswagen concernés par le scandale, soit 500 000 personnes. Le logiciel truqueur de Volkswagen n'a été installé que sur certains moteurs Diesel et les Etats-Unis sont un petit marché pour celui qui a été le premier constructeur mondial.
La situation européenne est bien différente : Volkswagen était le leader du marché et bon nombre des 11 millions de véhicules concernés par ce logiciel truqueur ont été vendus sur le Vieux Continent. Si Volkswagen a accepté de prendre en charge l'intégralité des réparations, le groupe a toujours déclaré qu'aucun remboursement ne sera effectué estimant que les clients européens n'ont subi aucune perte et que le contrat liant le groupe à ses clients n'est pas le même que celui le liant à ses clients américains.
Mme Bienkowska a toutefois déclaré que Volkswagen devrait "volontairement payer aux propriétaires européens une compensation comparable à celle des clients américains". Elle sait qu'elle ne pourra pas contraindre le groupe à le faire mais estime que cette différence de traitement n'est pas juste et ne permettra pas au groupe allemand de reconquérir la confiance.
L'accord signé entre Volkswagen et les Etats-Unis permet à la firme de clore les enquêtes pesant sur elle. Volkswagen a accepté de débourser la coquette somme de 10,3 milliards de dollars aux autorités compétentes. Près de 2,5 milliards iront dans les poches des propriétaires de véhicules Volkswagen concernés par le scandale, soit 500 000 personnes. Le logiciel truqueur de Volkswagen n'a été installé que sur certains moteurs Diesel et les Etats-Unis sont un petit marché pour celui qui a été le premier constructeur mondial.
La situation européenne est bien différente : Volkswagen était le leader du marché et bon nombre des 11 millions de véhicules concernés par ce logiciel truqueur ont été vendus sur le Vieux Continent. Si Volkswagen a accepté de prendre en charge l'intégralité des réparations, le groupe a toujours déclaré qu'aucun remboursement ne sera effectué estimant que les clients européens n'ont subi aucune perte et que le contrat liant le groupe à ses clients n'est pas le même que celui le liant à ses clients américains.
Mme Bienkowska a toutefois déclaré que Volkswagen devrait "volontairement payer aux propriétaires européens une compensation comparable à celle des clients américains". Elle sait qu'elle ne pourra pas contraindre le groupe à le faire mais estime que cette différence de traitement n'est pas juste et ne permettra pas au groupe allemand de reconquérir la confiance.