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Dov Chomney, fondateur du groupe qui a été évincé de son poste de PDG il y a un peu plus d'un an à la suite de plaintes pour harcèlement contre les salariés du groupe, devrait s'en réjouir : son départ n'a pas changé la donne, bien au contraire. Les dettes s'accumulent et American Apparel s'est retrouvée face à un mur : en août 2015 elle a annoncé ne plus avoir assez de trésorerie.
Ce lundi 5 octobre 2015 la sentence est tombée : avec ses 338 millions de dollars de pertes depuis 2010 et plus de 92 millions rien que sur le premier semestre 2015, le groupe ne peut plus tenir. Il a demandé à être placé sous la protection de la loi des faillites. En attendant de réussir à restructurer sa dette.
Tout devrait toutefois bien se passer pour American Apparel puisque rien ne change pour l'instant : les magasins restent ouverts ainsi que les usines, permettant la continuité de l'activité. Quant à la dette, le groupe est bien parti pour s'en sortir.
90% de ses créditeurs ont en effet déjà donné leur accord pour une réduction de 300 à 135 millions de dollars la dette du groupe. Mais c'est surtout l'image d'American Apparel qui est écornée aujourd'hui et sur laquelle il va falloir que la marque travaille. Entre les plaintes pour harcèlement contre son ancien PDG et l'hypersexualisation des publicités (pour lesquelles la marque a déjà reçu des avertissements), il faudra bien que la stratégie change.
Ce lundi 5 octobre 2015 la sentence est tombée : avec ses 338 millions de dollars de pertes depuis 2010 et plus de 92 millions rien que sur le premier semestre 2015, le groupe ne peut plus tenir. Il a demandé à être placé sous la protection de la loi des faillites. En attendant de réussir à restructurer sa dette.
Tout devrait toutefois bien se passer pour American Apparel puisque rien ne change pour l'instant : les magasins restent ouverts ainsi que les usines, permettant la continuité de l'activité. Quant à la dette, le groupe est bien parti pour s'en sortir.
90% de ses créditeurs ont en effet déjà donné leur accord pour une réduction de 300 à 135 millions de dollars la dette du groupe. Mais c'est surtout l'image d'American Apparel qui est écornée aujourd'hui et sur laquelle il va falloir que la marque travaille. Entre les plaintes pour harcèlement contre son ancien PDG et l'hypersexualisation des publicités (pour lesquelles la marque a déjà reçu des avertissements), il faudra bien que la stratégie change.