La fin du « quoi qu'il en coûte »
La France s'est beaucoup endettée ces dernières années, sous le coup d'abord de la crise sanitaire durant laquelle il a fallu soutenir l'ensemble de l'économie, puis pendant la hausse vertigineuse de l'inflation afin de maintenir le pouvoir d'achat autant que possible. L'ambition affichée par Bruno Le Maire, c'est désormais « d'accélérer le rythme de désendettement » du pays, comme il l'a affirmé au micro de BFMTV et RMC.
C'est que les conditions d'emprunt sur les marchés ont « radicalement changé ». Il était relativement facile et indolore d'emprunter quand les taux d'intérêt étaient au plus bas, mais désormais ils sont beaucoup plus élevés : ils tournent autour de 3% pour les obligations françaises à 10 ans. Logiquement, la charge de la dette s'est alourdie, elle pèse désormais 53,2 milliards d'euros (+15,1 milliards en un an).
C'est que les conditions d'emprunt sur les marchés ont « radicalement changé ». Il était relativement facile et indolore d'emprunter quand les taux d'intérêt étaient au plus bas, mais désormais ils sont beaucoup plus élevés : ils tournent autour de 3% pour les obligations françaises à 10 ans. Logiquement, la charge de la dette s'est alourdie, elle pèse désormais 53,2 milliards d'euros (+15,1 milliards en un an).
Un désendettement urgent
« Claquer de l'argent pour la charge uniquement parce que les taux d'intérêt ont augmenté, je trouve que c'est autant d'argent qui aurait pu aller vers les hôpitaux, vers les collèges, vers les crèches, vers les universités, vers les investissements verts, vers la décarbonation de notre économie », a expliqué le locataire de Bercy. « Un point de taux d'intérêt en plus sur la dette française, c'est à horizon 2027 quinze milliards d'euros de charge supplémentaire sur la dette publique française », a-t-il ajouté.
Le ministre de l'Économie donnera cette semaine le programme de stabilité pour la période 2023-2027. À cette occasion, on connaitra les prévisions de croissance du gouvernement, ainsi que la trajectoire des finances publiques. L'an dernier, l'endettement du pays représentait 111,6% du produit intérieur brut : l'exécutif prévoit un endettement proche pour 2027 à 110,9%. En revanche, le déficit public repasserait sous le seuil des 3%.
Le ministre de l'Économie donnera cette semaine le programme de stabilité pour la période 2023-2027. À cette occasion, on connaitra les prévisions de croissance du gouvernement, ainsi que la trajectoire des finances publiques. L'an dernier, l'endettement du pays représentait 111,6% du produit intérieur brut : l'exécutif prévoit un endettement proche pour 2027 à 110,9%. En revanche, le déficit public repasserait sous le seuil des 3%.