La croissance est négative durant deux trimestres consécutifs
Ce n’est pas encore une catastrophe, mais c’est une très mauvaise surprise. Selon les données mises à jour et publiées par Eurostat jeudi 8 juin 2023, la zone euro a connu deux trimestres consécutifs avec une croissance négative. De fait, la zone euro entre en « récession technique ». La croissance sur l’ensemble de l’année 2023 sera donc stratégique pour définir si les pays de l’euro entrent dans une phase de crise majeure.
La récession reste néanmoins légère, bien loin des chiffres connus lors de la crise sanitaire de la Covid-19. Au dernier trimestre 2022, le PIB de la zone euro a reculé de 0,1%. L’institut européen de statistiques tablait, au contraire, pour une croissance nulle (0%). Et une même chute du PIB a finalement été annoncée pour le premier trimestre 2023, contre une croissance de 0,1% attendue initialement.
La récession reste néanmoins légère, bien loin des chiffres connus lors de la crise sanitaire de la Covid-19. Au dernier trimestre 2022, le PIB de la zone euro a reculé de 0,1%. L’institut européen de statistiques tablait, au contraire, pour une croissance nulle (0%). Et une même chute du PIB a finalement été annoncée pour le premier trimestre 2023, contre une croissance de 0,1% attendue initialement.
Vers une croissance moins forte que prévu en 2023 ?
Les données publiées par Eurostat sont une douche froide pour la zone euro et l’Union européenne. Elles présagent une croissance pour l’année 2023 inférieure à celle attendue. La Commission européenne, en mai 2023, a annoncé une prévision de croissance de 1,1% pour la zone euro sur l’ensemble de l’année 2023. Une prévision désormais qualifiée d’optimiste par les spécialistes.
La hausse des prix, qui réduit la consommation des ménages, ainsi que l’augmentation des taux des crédits, qui freinent le marché immobilier, sont parmi les causes de ce ralentissement de la croissance. Il faudra désormais attendre la prochaine communication de la Commission Européenne pour savoir si elle revoit à la baisse ses prévisions, ou si elle joue la carte de l’optimisme.
La hausse des prix, qui réduit la consommation des ménages, ainsi que l’augmentation des taux des crédits, qui freinent le marché immobilier, sont parmi les causes de ce ralentissement de la croissance. Il faudra désormais attendre la prochaine communication de la Commission Européenne pour savoir si elle revoit à la baisse ses prévisions, ou si elle joue la carte de l’optimisme.