Le Monde rapporte la pression de Bercy en faveur du diesel. Pourtant, ce carburant n’est plus en odeur de sainteté ces dernières années. Le scandale Volkswagen a mis en lumière la légèreté avec laquelle les constructeurs automobiles géraient les tests anti-pollution. De plus, des politiques volontaristes ont été mises en place pour barrer la route des voitures diesel à certaines zones urbaines dans les grandes villes. Enfin, le gouvernement entend harmoniser la fiscalité entre le diesel et les autres carburants. Malgré tout, l’industrie automobile pousse au retour en grâce du diesel.
Il y a eu le mouvement des « gilets jaunes », qui a forcé le gouvernement à annuler la hausse des taxes sur les carburants cette année. Surtout, la mise en place de nouvelles normes européennes en septembre dernier, plus contraignantes et plus réalistes, offre « de vraies garanties pour le citoyen », selon les défenseurs du diesel qui veulent « dédiaboliser » ce carburant. Dans cette opération de réhabilitation, Bercy a un autre argument : le diesel fait travailler 38 000 personnes en France. Or, la part représentée par les voitures diesel a plongé de 70% en 2010, à seulement 34% en début d’année.
Durant une réunion interministérielle fin janvier, les représentants de Bercy ont testé leur proposition : que les véhicules diesel immatriculés depuis septembre 2015 puissent recevoir une vignette Crit’Air 1. Actuellement, seules les voitures récentes à essence et les hybrides peuvent décrocher une telle vignette, les véhicules motorisés au diesel ne pouvant aller au-delà de Crit’Air 2. Le ministère de la Transition écologique ainsi que la mairie de Paris sont vent debout contre cette posture, la capitale voulant interdire le diesel sur ses routes à l’horizon 2024.
Il y a eu le mouvement des « gilets jaunes », qui a forcé le gouvernement à annuler la hausse des taxes sur les carburants cette année. Surtout, la mise en place de nouvelles normes européennes en septembre dernier, plus contraignantes et plus réalistes, offre « de vraies garanties pour le citoyen », selon les défenseurs du diesel qui veulent « dédiaboliser » ce carburant. Dans cette opération de réhabilitation, Bercy a un autre argument : le diesel fait travailler 38 000 personnes en France. Or, la part représentée par les voitures diesel a plongé de 70% en 2010, à seulement 34% en début d’année.
Durant une réunion interministérielle fin janvier, les représentants de Bercy ont testé leur proposition : que les véhicules diesel immatriculés depuis septembre 2015 puissent recevoir une vignette Crit’Air 1. Actuellement, seules les voitures récentes à essence et les hybrides peuvent décrocher une telle vignette, les véhicules motorisés au diesel ne pouvant aller au-delà de Crit’Air 2. Le ministère de la Transition écologique ainsi que la mairie de Paris sont vent debout contre cette posture, la capitale voulant interdire le diesel sur ses routes à l’horizon 2024.