À cette somme, il faut ajouter un budget annexe de 1,2 milliard pour l'entretien et la formation des pilotes. Un marché très intéressant donc pour n'importe quel constructeur d'avions de combat, et qui a attiré trois candidats : le groupe européen Eurofighter avec le Typhoon, l'américain Lockheed Martin avec le F-35, et le français Dassault avec le Rafale. La France entend peser de tout son poids dans la décision du gouvernement belge, et a proposé à Bruxelles une stratégie : un accord d'État à État.
Paris propose un partenariat qui comprend des Rafale, mais il irait « bien au-delà des seuls équipements militaires », selon le communiqué du ministère français des Armées : formation, entraînement des pilotes, partage d'infrastructures, utilisation de l'espace aérien avec des Belges pouvant s'entraîner dans le ciel français… Figure aussi dans ce partenariat une « coopération capitalisant sur des implantations en Belgique », ce que l'on peut interpréter comme une compensation industrielle.
« Ce partenariat structurant, qui pourrait prendre la forme d'un accord intergouvernemental, comprendrait la fourniture de l'avion de combat Rafale, mais aussi une coopération approfondie entre nos deux armées de l'air dans les domaines opérationnels, de formation et de soutien, ainsi qu'une coopération industrielle et technique impliquant des entreprises des deux pays », explique Florence Parly, la ministre des Armées. Du côté de Bruxelles, on préfère attendre la fin de la première phase de l'appel d'offres, selon Steven Vandeput le ministre de la Défense belge, qui reconnait néanmoins avoir rencontré son homologue en marge d'une réunion de l'Union européenne.
Paris propose un partenariat qui comprend des Rafale, mais il irait « bien au-delà des seuls équipements militaires », selon le communiqué du ministère français des Armées : formation, entraînement des pilotes, partage d'infrastructures, utilisation de l'espace aérien avec des Belges pouvant s'entraîner dans le ciel français… Figure aussi dans ce partenariat une « coopération capitalisant sur des implantations en Belgique », ce que l'on peut interpréter comme une compensation industrielle.
« Ce partenariat structurant, qui pourrait prendre la forme d'un accord intergouvernemental, comprendrait la fourniture de l'avion de combat Rafale, mais aussi une coopération approfondie entre nos deux armées de l'air dans les domaines opérationnels, de formation et de soutien, ainsi qu'une coopération industrielle et technique impliquant des entreprises des deux pays », explique Florence Parly, la ministre des Armées. Du côté de Bruxelles, on préfère attendre la fin de la première phase de l'appel d'offres, selon Steven Vandeput le ministre de la Défense belge, qui reconnait néanmoins avoir rencontré son homologue en marge d'une réunion de l'Union européenne.