Uber et Lyft ont volé leurs chauffeurs
Les investigations menées contre les deux géants du secteur du transport révèlent que, entre 2014 et 2017 pour Uber, et entre 2015 et 2017 pour Lyft, des taxes destinées aux passagers ont été indûment prélevées sur les revenus des chauffeurs. Ces prélèvements, qualifiés de "frais administratifs" par Lyft, atteignaient 11,4%, tandis qu'Uber intégrait ces taxes dans sa commission sans offrir la possibilité aux chauffeurs de les répercuter. En conséquence, Uber versera 290 millions de dollars et Lyft 38 millions, des montants qui bénéficieront directement à plus de 100.000 chauffeurs lésés.
Au-delà du remboursement, les deux sociétés s'engagent à instaurer un salaire minimum, à garantir jusqu'à 56 heures de congés maladie payés par an, et à améliorer la transparence concernant le recrutement et la rémunération. Ces mesures visent à aligner les pratiques des entreprises sur la législation du travail de New York, corrigeant ainsi les écarts qui ont mené à cette situation.
Au-delà du remboursement, les deux sociétés s'engagent à instaurer un salaire minimum, à garantir jusqu'à 56 heures de congés maladie payés par an, et à améliorer la transparence concernant le recrutement et la rémunération. Ces mesures visent à aligner les pratiques des entreprises sur la législation du travail de New York, corrigeant ainsi les écarts qui ont mené à cette situation.
Une arnaque « systématique » ?
La procureure de l'État de New York, Letitia James, a dénoncé les agissements d'Uber et Lyft comme une « arnaque systématique » envers les chauffeurs. « Pendant des années, Uber et Lyft ont systématiquement arnaqué leurs chauffeurs de plusieurs centaines de millions de dollars en salaires et en avantages tandis qu'ils travaillaient de longues heures dans des conditions difficiles ».
En réponse, Uber, par la voix de son directeur juridique Tony West, a qualifié l'accord de « marquant » et de « victoire » pour les chauffeurs, soulignant la flexibilité et les nouveaux avantages obtenus. Lyft, de son côté, a mis en avant l'accord comme un équilibre entre avantages et flexibilité nécessaire pour les chauffeurs.
Cet accord pourrait servir de modèle pour d'autres États et pays, où la classification des chauffeurs en tant qu'indépendants fait débat. Bien que l'accord ne requalifie pas les chauffeurs en employés, il leur assure des droits comparables à ceux des salariés dans l'État de New York.
En réponse, Uber, par la voix de son directeur juridique Tony West, a qualifié l'accord de « marquant » et de « victoire » pour les chauffeurs, soulignant la flexibilité et les nouveaux avantages obtenus. Lyft, de son côté, a mis en avant l'accord comme un équilibre entre avantages et flexibilité nécessaire pour les chauffeurs.
Cet accord pourrait servir de modèle pour d'autres États et pays, où la classification des chauffeurs en tant qu'indépendants fait débat. Bien que l'accord ne requalifie pas les chauffeurs en employés, il leur assure des droits comparables à ceux des salariés dans l'État de New York.