La ligne Marseille-Toulon-Nice pourrait voir un nouvel exploitant dès décembre 2022
Après la mise en concurrence par l’État des lignes Intercités Nantes-Bordeaux et Nantes-Lyon, la région Sud lance le bal de la mise en concurrence des lignes TER. En tant qu’autorité organisatrice des transports régionaux, le Conseil régional vient donc de publier un avis de pré-information relatif à la mise en concurrence prochaine de ces deux lignes. La publication de cet avis engage la région à publier le cahier des charges dans un délai de douze mois, le vainqueur de l’appel d’offres devant être annoncé au printemps 2021.
Le début de l’exploitation de la ligne Marseille-Toulon-Nice par un (éventuel) nouveau prestataire est programmé pour décembre 2022, et la concurrence devrait arriver sur la ligne Nice-Tende d’ici décembre 2024, ce délai plus long s’expliquant par la nécessité de construire un nouvel atelier de maintenance à Nice.
Le début de l’exploitation de la ligne Marseille-Toulon-Nice par un (éventuel) nouveau prestataire est programmé pour décembre 2022, et la concurrence devrait arriver sur la ligne Nice-Tende d’ici décembre 2024, ce délai plus long s’expliquant par la nécessité de construire un nouvel atelier de maintenance à Nice.
TER : la région Sud recherche une exploitation moins chère et plus efficace
En février 2020, tout transporteur ferroviaire (dont la SNCF) pourra donc se porter candidat pour assurer l’exploitation de ces lignes en soumettant les détails de son offre au Conseil régional. Et il faut dire que la région attend avec impatience de nouvelles candidatures, les performances de la SNCF étant particulièrement médiocres. En effet, le taux de ponctualité des TER de la région Sud s’établit aujourd’hui à 82%, ce qui est très en dessous de la moyenne nationale.
Le Conseil régional est également mécontent de l’inflation constante des coûts d’exploitation sur ces lignes. Une convention signée en 2018 oblige d’ailleurs la SNCF à les réduire de 22 millions sur cinq ans.
Le Conseil régional est également mécontent de l’inflation constante des coûts d’exploitation sur ces lignes. Une convention signée en 2018 oblige d’ailleurs la SNCF à les réduire de 22 millions sur cinq ans.