Iliad avait en effet proposé de racheter 5§,6 % de T-Mobile US, via un financement monté auprès de BNP Paribas et HSBC. Une offre à 15 milliards de dollars, soit 11,2 milliards d’euros, mais qui ne semble pas séduire l’opérateur historique allemand, Deutsche Telekom.
Une première déconvenue pour Xavier Niel qui avait pourtant l’ambition de jouer une course de vitesse. Iliad venait en effet défier sur son propre terrain l’opérateur américain Sprint, et sa maison-mère japonaise Softbank, qui ambitionnaient eux aussi de mettre la main sur T-Mobile, détenu à 40 % par Deutsche Telekom.
Au vu des déclarations de Deutsche Telekom, l’affaire semble pliée pour Xavier Niel, à moins que ce dernier ne surenchérisse ou monte un projet plus sérieux. « Cette offre n’est pas assez sérieuse pour se démarquer de celle de Sprint et Softbank » précise une source chez Deutsche Telekom, contactée par l’agence de presse Reuters. Pas assez sérieuse et surtout moins alléchante, vu que le tandem Sprint-Softbank est prêt à offrir 32 milliards de dollars.