Revers embarrassant pour l'Union
Que se passe-t-il à Berlin ? L'Allemagne a annoncé qu'en l'état, elle ne voterait pas le texte européen qui institue la fin de la vente, en 2035, des voitures thermiques neuves dans l'Union européenne. Un texte qui paraissait jusqu'à présent obtenir un large accord dans les instances européennes… Ce revers de dernière minute embarrasse pour le moins l'industrie automobile européenne, qui après avoir beaucoup rechigné, s'est lancée tête baissée dans la transition vers le tout électrique.
Tous les constructeurs ont mis des milliards d'euros sur la table pour être au rendez-vous de l'Union, sans attendre le vote définitif. Et pour cause : l'ensemble de la filière a besoin de temps pour mettre de côté les moteurs thermiques et s'engager résolument vers l'électrique. Une conversion aujourd'hui remise en cause par l'Allemagne qui a décidé de jouer cavalier seul sur ce dossier.
Tous les constructeurs ont mis des milliards d'euros sur la table pour être au rendez-vous de l'Union, sans attendre le vote définitif. Et pour cause : l'ensemble de la filière a besoin de temps pour mettre de côté les moteurs thermiques et s'engager résolument vers l'électrique. Une conversion aujourd'hui remise en cause par l'Allemagne qui a décidé de jouer cavalier seul sur ce dossier.
L'Allemagne veut des carburants de synthèse
Le vote sur le texte devait être une formalité, mais il a finalement été repoussé. Il semble que les libéraux-démocrates allemands, membres de la coalition d'Olaf Sholz, aient décidé de jouer leur va-tout sur cette question, peut-être poussés par des constructeurs comme Porsche. Leur idée est de permettre l'utilisation de carburants de synthèse, ce que le texte ne prévoit absolument pas…
L'enjeu est de taille. Les voitures électriques demeurent aujourd'hui bien plus chères que les modèles traditionnels. Sans cette interdiction des voitures thermiques, les constructeurs craignent que le statu-quo s'installe et que les automobilistes décident finalement de s'équiper avec des véhicules thermiques.
L'enjeu est de taille. Les voitures électriques demeurent aujourd'hui bien plus chères que les modèles traditionnels. Sans cette interdiction des voitures thermiques, les constructeurs craignent que le statu-quo s'installe et que les automobilistes décident finalement de s'équiper avec des véhicules thermiques.