Le nouveau visage du surendettement : les charges courantes
En cinq ans, le surendettement a considérablement changé de visage. La part des crédits à la consommation dans l’endettement global des ménages surendettés est en diminution, passant de 58,2 % en 2011 à 39,3 % en 2016. Par ailleurs, 19,3 % des dossiers recevables en 2016 ne présentaient aucun crédit à la consommation, contre 10,5 % en 2011, révèlent les statistiques de la Banque de France.
Représentant 23,6 % de l’endettement total en 2016, contre 17 % en 2011, les arriérés de charges courantes (logement, énergie, transports, etc.) et les autres dettes (dettes familiales, cautions, etc.) ont augmenté de près de 45 % en cinq ans. Les arriérés de charges courantes affectent désormais 82,1 % des nouvelles situations de surendettement, contre 75,6 % en 2011.
Représentant 23,6 % de l’endettement total en 2016, contre 17 % en 2011, les arriérés de charges courantes (logement, énergie, transports, etc.) et les autres dettes (dettes familiales, cautions, etc.) ont augmenté de près de 45 % en cinq ans. Les arriérés de charges courantes affectent désormais 82,1 % des nouvelles situations de surendettement, contre 75,6 % en 2011.
L’endettement moyen diminue, la part des crédits immobiliers augmente
En 2016, l’endettement moyen au titre des crédits à la consommation s’élevait à 20 619 euros (soit en moyenne 4 600 euros de moins qu’en 2011). La moitié des dossiers présentaient un endettement inférieur à 12 585 euros. La part des crédits renouvelables baisse elle aussi, représentant 21,3 % des dossiers en 2016, contre 34,6 % en 2011. La part des prêts personnels passe à 17 % contre 22,7 % en 2011.
Si la part des crédits à la consommation a diminué, celle des prêts immobiliers a en revanche augmenté, s’établissant à 35,3 % en 2016, contre 22,6 % en 2011. Le pourcentage de dossiers dans lesquels figure ce type de dettes s’élève à 13,8 % (8,7 % en 2011). L’endettement moyen par dossier concerné se chiffre à 107 987 euros, en augmentation de 12 735 euros en cinq ans.
Hors dettes liées à des crédits immobiliers, l’endettement moyen par dossier s’établissait à 27 481 euros en 2016, en diminution de 1 024 euros depuis 2011.
Si la part des crédits à la consommation a diminué, celle des prêts immobiliers a en revanche augmenté, s’établissant à 35,3 % en 2016, contre 22,6 % en 2011. Le pourcentage de dossiers dans lesquels figure ce type de dettes s’élève à 13,8 % (8,7 % en 2011). L’endettement moyen par dossier concerné se chiffre à 107 987 euros, en augmentation de 12 735 euros en cinq ans.
Hors dettes liées à des crédits immobiliers, l’endettement moyen par dossier s’établissait à 27 481 euros en 2016, en diminution de 1 024 euros depuis 2011.