Sur les premiers prix, le hard-discount n’est plus le moins cher.



Aurélien Delacroix
23/02/2019

Les consommateurs dont le budget est restreint gagneront sans aucun doute à faire leurs courses dans un supermarché ou un hypermarché, plutôt que dans un hard-discounter.


L’Observatoire des prix 2018 de l’association Famille Rurales, relayée par Le Parisien, recèle des enseignements très intéressants. Et même un argument choc pour les enseignes traditionnelles de la grande distribution, dont le modèle a été bousculé par l’arrivée en force des hard-discounters dans les années 90. L’étude relève qu’il est plus avantageux d’acheter ses produits « premiers prix » dans les supermarchés et les hypermarchés.

 

Le prix moyen d’un panier de produits « premiers prix » était l’an dernier de 98,10 euros dans les hypermarchés, de 100 euros dans les supermarchés, et de 116 euros chez les spécialistes du hard-discount. Une situation à front renversé qui s’explique par la volonté de monter en gamme pour les Lidl, Netto et autres Aldi, tandis que dans la grande distribution traditionnelle on cherche à offrir les prix les plus bas. L’étude précise également que les prix ont sérieusement augmenté par rapport à 2017 : +6,2% dans les hypermarchés, +7,8% dans les supermarchés et 13,4% dans le hard-discount.

 

Cet Observatoire, qui repose sur l’analyse des tarifs pratiqués dans 82 magasins répartis dans 35 départements entre janvier et novembre 2018, indique aussi que les hard-discounters n’ont peut-être pas complètement perdu la bataille. De nombreux consommateurs préfèrent arpenter leurs rayons car ils dépenseront finalement moins qu’ailleurs : les tentations y sont moins grandes…

 

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