Les soldes d’été reportés d’une semaine
Pixabay/Free-Photos
Selon le calendrier officiel des soldes fixé chaque année par le gouvernement, les soldes d’été et d’hiver étant les seules périodes de l’année durant lesquelles les commerces ont le droit de vendre à perte, le début des soldes d’été était fixé au 23 juin 2021. Sauf que les petits commerçants s’inquiétaient : avec une réouverture autorisée depuis le 19 mai 2021, la période de vente avant les promotions n’aurait duré qu’environ un mois. Trop court pour écouler les stocks à prix plein.
Le 27 mai 2021, sur France Inter, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a donc annoncé le report de la date de début des soldes d’été au 30 juin 2021. Une simple « proposition », toutefois, confirmée dans la foulée par le cabinet du ministre délégué en charge des PME, Alain Griset.
Le 27 mai 2021, sur France Inter, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a donc annoncé le report de la date de début des soldes d’été au 30 juin 2021. Une simple « proposition », toutefois, confirmée dans la foulée par le cabinet du ministre délégué en charge des PME, Alain Griset.
Un report d’une seule semaine pour éviter le couac de 2020
Si le gouvernement a ainsi écouté les petits commerçants qui demandaient le report du début des soldes d’été, ce dernier ne sera que d’une semaine. C’est moins qu’en 2020, lorsque les soldes d’été avaient été repoussés en juillet 2020. La raison est l’échec de ce report de plusieurs semaines.
Lancés en plein été, les soldes 2020 avaient été marqués par un fait que le gouvernement n’avait pas anticipé : le déplacement de population lié aux grandes vacances. Dans les grandes villes, les ventes avaient été moindres par manque de clientèle, qui plus est qui n’avait pas été compensée par les touristes ; inversement, dans les lieux de villégiature, les soldes avaient connu un engouement supérieur à d’habitude.
Lancés en plein été, les soldes 2020 avaient été marqués par un fait que le gouvernement n’avait pas anticipé : le déplacement de population lié aux grandes vacances. Dans les grandes villes, les ventes avaient été moindres par manque de clientèle, qui plus est qui n’avait pas été compensée par les touristes ; inversement, dans les lieux de villégiature, les soldes avaient connu un engouement supérieur à d’habitude.