Si personne, ni même les analystes de Standard & Poor’s, n’a de boule de cristal pour savoir si les finances publiques françaises seront bien gérées d’ici dix ou vingt ans, une chose est en revanche certaine : le vieillissement de la population, couplé à un faible taux de fécondité, mettra certainement les dépenses de l’État à contribution. De quoi faire partir l’endettement à la hausse et affaiblir encore davantage la capacité de la France à rembourser sa dette. La note de la France pourrait être abaissée à A en 2020, voire à BBB dès 2035.
D’ici 2040, la proportion de personnes dépendantes passera en France de 28 % à 44 %. Cette évolution entraînera des dépenses de Sécurité Sociale supplémentaires. Le taux de fécondité, qui s’élevait à 2,4 enfants par femme en 1970, n’était que de 1,9 enfant en 2013. La France gagnera certes 9 millions d’habitants supplémentaires, mais ce rythme de renouvellement de la population ne sera pas suffisant pour payer les retraites de l’ensemble des aînés. Chiffre inquiétant : malgré une croissance de la population de 15 %, la population active baissera, pour passer de 63 % actuellement à 57 %.
Mais tout n’est pas noir pour la France. Le fardeau pesant sur les finances publiques s’est plutôt allégée depuis la dernière étude de S&P sur la France en 2013, constatent ses analystes. Le début de redressement budgétaire et la réforme des retraites qui retarde l’âge de cessation du travail ont réduit le besoin de dépenses supplémentaires. Par ailleurs, après un pic attendu en 2025, les dépenses liées au paiement des retraites devraient commencer à baisser.
D’ici 2040, la proportion de personnes dépendantes passera en France de 28 % à 44 %. Cette évolution entraînera des dépenses de Sécurité Sociale supplémentaires. Le taux de fécondité, qui s’élevait à 2,4 enfants par femme en 1970, n’était que de 1,9 enfant en 2013. La France gagnera certes 9 millions d’habitants supplémentaires, mais ce rythme de renouvellement de la population ne sera pas suffisant pour payer les retraites de l’ensemble des aînés. Chiffre inquiétant : malgré une croissance de la population de 15 %, la population active baissera, pour passer de 63 % actuellement à 57 %.
Mais tout n’est pas noir pour la France. Le fardeau pesant sur les finances publiques s’est plutôt allégée depuis la dernière étude de S&P sur la France en 2013, constatent ses analystes. Le début de redressement budgétaire et la réforme des retraites qui retarde l’âge de cessation du travail ont réduit le besoin de dépenses supplémentaires. Par ailleurs, après un pic attendu en 2025, les dépenses liées au paiement des retraites devraient commencer à baisser.