La population de l’OCDE ne cesse de vieillir. Pour faire face à ce papy-boom, et pour anticiper l’allongement de l’espérance de vie, les pays de l’OCDE ont entamé de nombreuses réformes, depuis 2012. Des réformes pour la plupart bien moins contraignantes que celle de la France.
Ainsi, d’ici une vingtaine d’années, le ratio entre actifs et retraités va s’écrouler. Il devrait passer de quatre actifs en moyenne pour un retraité de 65 ans et plus, à un ou deux actifs pour un même retraité.
D’où la nécessité pour les pays membres de l’OCDE de réformer leur système de retraite, à l’image de la France. L’Hexagone a réformé son système en 2010, en faisant passer de 60 à 62 ans l’âge de départ à la retraite, d’ici 2017. Mais on trouve pire ailleurs. Ainsi la Pologne a reporté ce départ en retraite à 67 ans pour les hommes en 2020, et en 2040 pour les femmes. Même chose pour le Canada à compter de 2029. Quant à l’Irlande, l’âge légal de départ à la retraite passera à 68 ans en 2028.
Les pays de l’OCDE jouent aussi sur la fiscalité, et sur les cotisations pour sauver leurs systèmes de retraites. Le Québec augmentera ses cotisations de 9,9 % à 10,8 % d’ici 2017. Et alors que la France a augmenté ses cotisations de 0,3 %, la Finlande les a rehaussées quant à elle de 0,4 %. Les Français craignent une nouvelle réforme ? Ils ne sont pourtant pas les moins bien lotis…