Les deux groupes sont en effet intéressés par la branche énergie d’Alstom dont le fleuron de l’industrie lourde française veut se séparer pour se réorganiser et tenter de surmonter la crise qu’il traverse. Mais en plus des enjeux économiques il y a des enjeux politiques importants.
Le gouvernement a en effet adopté un décret qui lui permet d’avoir son mot à dire sur les cessions internationales après avoir échoué dans sa préférence pour Bouygues par rapport à Numericable lors de la vente de SFR. Et le gouvernement a clairement annoncé qu’il avait une préférence pour l’allemand Siemens dans le dossier Alstom.
Or, selon une information de l’agence Bloomberg, Siemens aurait fait appel au japonais Mitsubishi pour la création d’une offre de reprise sur la branche énergie du groupe français, faussant donc le côté « 100% européen » d’une reprise par Siemens. Le but serait de scinder les actifs qu’Alstom veut vendre en deux selon les synergies que Mitsubishi et Siemens pourraient créer avec eux.
Pour l’instant, toutefois, il ne s’agit là que d’un projet. Les deux entreprises se laissent jusqu’au 16 juin pour annoncer leur offre, si elles en font une. Mais pour Siemens c’est là le meilleur atout pour proposer une offre qui puisse être compétitive avec celle déjà formulée de General Electric qui propose un rachat du pôle énergie d’Alstom pour 12,35 milliards d’euros. Et Alstom a déjà annoncé que cette offre était celle qu’il préférait.
Le gouvernement a en effet adopté un décret qui lui permet d’avoir son mot à dire sur les cessions internationales après avoir échoué dans sa préférence pour Bouygues par rapport à Numericable lors de la vente de SFR. Et le gouvernement a clairement annoncé qu’il avait une préférence pour l’allemand Siemens dans le dossier Alstom.
Or, selon une information de l’agence Bloomberg, Siemens aurait fait appel au japonais Mitsubishi pour la création d’une offre de reprise sur la branche énergie du groupe français, faussant donc le côté « 100% européen » d’une reprise par Siemens. Le but serait de scinder les actifs qu’Alstom veut vendre en deux selon les synergies que Mitsubishi et Siemens pourraient créer avec eux.
Pour l’instant, toutefois, il ne s’agit là que d’un projet. Les deux entreprises se laissent jusqu’au 16 juin pour annoncer leur offre, si elles en font une. Mais pour Siemens c’est là le meilleur atout pour proposer une offre qui puisse être compétitive avec celle déjà formulée de General Electric qui propose un rachat du pôle énergie d’Alstom pour 12,35 milliards d’euros. Et Alstom a déjà annoncé que cette offre était celle qu’il préférait.